Les bienfaits de nos meilleurs amis à 4 pattes sur notre moral, comme sur notre santé, ne cessent, étude après étude, de se révéler.
Lutte contre le stress, diminution des risques d'allergies et d’infections auriculaires et respiratoires chez les enfants... La liste s'allonge au gré des recherches. Et voilà qu'aujourd'hui, nous apprenons qu'avoir un chien serait aussi bon pour le cœur ! C'est l’American Heart Association elle-même qui le dit, après avoir suivi 5 200 personnes pendant plusieurs années.
"Avoir un animal de compagnie, et tout particulièrement un chien, est probablement associé à une diminution des risques de maladies cardiovasculaires" affirme le Dr Glenn N. Levine, directeur de l’unité cardiaque de l’université de Baylor, située à Waco, au Texas.
Les maîtres de chiens plus actifs
Avoir un chien contribuerait en effet à réduire les risques cardiovasculaires, en forçant le maître à marcher et faire de l’exercice quotidiennement. Car être l’heureux propriétaire d’un chien, c’est aussi devoir promener son compagnon à 4 pattes plusieurs fois par jour, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente !
Bien sûr, si vous adoptez un chien, mais restez constamment allongé sur votre canapé, fumez, et mangez tout et n’importe quoi, ne vous attendez pas à rester en pleine forme !
Et les bienfaits des animaux de compagnie sur la santé de leurs propriétaires ne s’arrêtent pas là. Dans son étude, l’AHA évoque également une réduction de la pression artérielle, et du cholestérol.
Les animaux de compagnie peuvent aussi apaiser les personnes stressées. La zoothérapie ne cesse d’ailleurs de faire de nouveaux adeptes. Et le meilleur ami de l’homme est de plus en plus souvent mis à contribution pour venir en aide aux personnes victimes de traumatismes. Le mois dernier, des chiens ont ainsi été envoyés à Boston, pour soutenir les victimes des attentats.
De nouvelles recherches à mener
"En substance, les données suggèrent qu'il existe probablement un lien entre la possession d'animaux et une diminution du risque cardiovasculaire ", explique le Dr. Levine.
"Ce qui est moins clair, c'est si le fait d'adopter un animal de compagnie peut conduire à une réduction du risque cardiovasculaire chez les personnes ayant une maladie préexistante" souligne-t-il.
Des recherches plus poussées devront être menées pour pouvoir répondre à cette question.