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L'ébrouement des animaux, un mécanisme impressionnant L'ébrouement des animaux, un mécanisme impressionnant
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L'ébrouement des animaux, un mécanisme impressionnant

La rédaction

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L'ébrouement des animaux, un mécanisme impressionnant

Impressionnant : quand un chien s’ébroue, il perd 70% de l’eau de sa fourrure en 4 secondes seulement ! De notre côté il nous faut bien plusieurs minutes pour nous sécher et ce à l’aide d’une serviette ! Les chiens nous épaterons toujours. A tel point que des chercheurs tentent de s'inspirer d'eux pour concevoir de nouveaux systèmes de...sèche-linge !

Des études scientifiques pour comprendre

Quand un chien sort de l’eau et qu’il souhaite se débarrasser de toute l’eau emprisonnée dans sa fourrure, il s’ébroue. C'est-à-dire qu'il se secoue en tous sens pour évacuer l'eau de ses poils. Ainsi, un chien éjecte une très grande quantité d’eau en très peu de temps, si bien que si l’on se trouve à ses côtés, on se fait littéralement tremper !

Pour comprendre ce mécanisme puissant dont est capable le chien, des chercheurs de Georgia Tech ont décidé d’étudier cette technique impressionnante. Utilisant la vidéographie à haute vitesse du mouvement oscillatoire, les scientifiques ont alors observé ce mouvement chez plusieurs races de chiens, ainsi que chez des rongeurs comme la souris ou encore chez les ours. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Royal Society Journal Interface.

Un séchage ultra-rapide et ultra-efficace

Grâce à ces recherches, il a été démontré que les fréquences d’oscillations sont inversement proportionnelles à la masse de l’animal. Ces fréquences varient d’une espèce à une autre, par exemple :

- Un Labrador se secoue à une fréquence de 4 oscillations par seconde
- Un chat : 9 oscillations par seconde
- Un rat : 18 oscillations par seconde
- Une Souris : 30 oscillations par seconde

Rapides ces animaux ! Mais plus incroyable encore, tous, sans exception, maintiennent exactement la bonne fréquence d’oscillations selon leur espèce.

La masse corporelle de l’animal permet ainsi de déterminer la fréquence d’oscillation de l’animal, mais également l’élasticité de la peau qui multiplie la force des oscillations et facilite l’éjection de l’eau.
 


Un petit husky sibérien qui se secoue


L’ébrouement, un mécanisme d’adaptation des animaux ?

D’après les chercheurs, ce mécanisme serait le résultat d'une adaptation des animaux à leur milieu naturel. Dans les contrées froides, durant l’ère glaciaire, si un animal tombait dans l’eau, il allait de sa survie de se sécher au plus vite.

De la même manière, les chercheurs font remarquer que les animaux vivant dans les régions chaudes du globe comme les éléphants d’Afrique ou les kangourous d’Australie, ne s’ébrouent pas pour se sécher. Le climat ne favorise pas le mécanisme qui demande de l’énergie.

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6 commentaires

  • Utilisateur anonyme
    Utilisateur anonyme
    J'aime bien au ralenti, trop bien la vidéo ^^ !!
  • Lareveuz
    Lareveuz
    J'adore la vidéo au ralentit. ^^
    Et bien c'est impressionnant, 70% de l'eau ! o_O !
    Merci Wamiz pour cet article intéressant, qui m'a appris des choses =).
  • Utilisateur anonyme
    Utilisateur anonyme
    C'est impresionnent!
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