Des analyses coproscopiques fréquentes effectuées par le vétérinaire permettent de découvrir la présence d’œufs, de larves, de proglottis et de protozoaires dans les excréments du chat. Ils sont notamment responsables de troubles digestifs comme la diarrhées chez le chat.
La seule exception est un ver, Dipylidium caninum, qui n’élimine pas régulièrement les œufs et les segments ovigères, dits proglottis, et il faut donc plusieurs prélèvements d’excréments répartis sur une semaine.
Vers ronds ou nématodes
Parmi eux, les ascarides, très répandus (Toxocara cati), qui se trouvent dans l’intestin grêle, et qui peuvent provoquer des inflammations intestinales accompagnées de graves diarrhées, d’asthénie et de manifestations neurologiques chez le chaton, dues à l’irritation des terminaisons nerveuses intestinales. Les chats sont infestés par ces parasites lorsqu’ils avalent les œufs qui traînent sur le sol, ou au cours de l’allaitement des dix premiers jours suivant la naissance.
Vers plats ou cestodes
Certains ténias s’attrapent facilement par ingestion involontaire d’une puce au cours de la toilette quotidienne, dans le cas de Dipylidium caninum. D’autres sont plus rares, comme dans le cas de Diphyllobothrium latum, présent dans la chair crue des poissons d’eau douce. Ils peuvent provoquer de la diarrhée et un amaigrissement.
La thérapie permettant d’éliminer les nématodes et les cestodes repose sur des antihelmintiques spécifiques à base de pyrantel, de praziquantel et de milbémycine à administrer par voie buccale, sous forme de comprimés, de gouttes, de pâte buccale ou d’ampoules spécifiques dont le contenu est appliqué entre les omoplates et est absorbé par voie transcutanée.
Protozoaires intestinaux
Les coccidies, notamment les Isospora, et les Giardia, qui se reproduisent à l’intérieur de l’intestin, entraînent la destruction des cellules intestinales consacrées à l’absorption.
Les symptômes les plus courants sont un amaigrissement, une asthénie, une déshydratation et une forte diarrhée qui provoquent l’affaiblissement du chaton. Les thérapies à base d’antiprotozoaires ou de sulfamides, selon le cas, seront poursuivies jusqu’à ce que l’examen coproscopique se révèle négatif.
A noter : certains frais liés à la prévention peuvent être remboursés par une mutuelle pour animaux.