Les années passent aussi pour le chat, mais ce n’est que vers l’âge de 10 ans qu’apparaissent les premiers signes de vieillesse.
C’est vers cet âge que le chat nécessite de plus grands soins.
Activité
L'activité du chat est indispensable, tant pour les articulations que pour la vitalité mentale.
Il ne faut donc pas le laisser somnoler toute la journée sur un coussin, mais le pousser à bouger et à jouer avec des balles ou une souris mécanique.
Alimentation
Pas d’extras, et pas d’excès, à plus forte raison avec la vieillesse, car l’insuffisance rénale et le diabète sont aux aguets.
Le chat n’a pas besoin de grandir physiquement, mais de conserver un bon équilibre. Il existe dans le commerce de bons aliments « senior », qui fournissent des repas équilibrés.
Leur teneur protéique est plus basse que celle que requiert le régime du jeune chat et du chat adulte, pour ne pas surcharger l’organisme.
Il y a plus de fibres pour faciliter le transit intestinal, et l’on a ajouté des compléments vitaminés et des acides gras dont la fonction est de bloquer les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire.
Check-up chez le vétérinaire
Les visites chez le vétérinaire doivent être plus fréquentes et associées à des examens du sang permettant de jauger les fonctions rénales, hépatiques et pancréatiques.
Il ne faut pas négliger le moindre symptôme car, à partir d’un certain âge, cela peut être le signe de pathologies parfois bien avancées.
Sénilité
La sénilité du chat existe bel et bien.
On a retrouvé dans le cerveau des chats des cellules identiques à celles qui sont responsables de la maladie d’Alzheimer chez l’homme.
Il ne faut pas s’étonner si le chat émet parfois des miaulements plaintifs sans raison, s’il fixe longuement les murs, s’il urine ou défèque un peu n’importe où.
Il ne faut pas le réprimander, car il ne le fait pas exprès et a plus que jamais besoin d’affection, se sentant moins fort et donc plus dépendant de ses maîtres.