Samedi 15 mars 2025, une scène d'horreur s'est déroulée dans un jardin de la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux située en Côte-d'Or (21).
Après que son chien ait légèrement pincé la voisine sans gravité, le propriétaire de Vasco, un jeune Malinois de 6 mois, a été pris d'un véritable coup de sang qui a déclenché une crise de violence extrême. Après avoir prévenu sa compagne, le menuisier de 34 ans était déterminé à tuer son chien de ses propres mains.
Il essaie de l'enterrer après son accès de violence
Après avoir tiré sur son chien avec une arme à feu et lui avoir infligé d'autres sévices, le trentenaire a finalement décidé d'enterrer son chien dans son jardin immédiatement, tout en demandant à sa fille de 8 ans et demi d'assister à ces "funérailles" soudaines.
Retrouvé par les gendarmes qui s'étaient déplacés au plus vite après avoir été prévenus de la scène, Vasco était encore vivant et a été transporté en urgence dans une clinique vétérinaire voisine. Selon les dernières informations datant du dimanche 16 mars qui ont été rapportées par le média France Bleu, l'animal était entre la vie et la mort. Les images de vidéosurveillance ont pu confirmer la violence des actes et le propriétaire de Vasco a été jugé en comparution immédiate au tribunal judiciaire de Dijon ce lundi 17 mars.
Plaidant un coup de folie et une absence de réflexion sur le moment, l'accusé s'est défendu en expliquant qu'il avait peur que son chien puisse recommencer et mordre un enfant. Présente à l'audience en tant que partie civile, la présidente de la SPA des Cailloux a exprimé être choquée par ce dossier malgré son expérience dans les affaires de maltraitance.
Le tribunal a décidé de condamner l'homme à 6 mois de prison avec sursis ainsi qu'à 6 mois de prison ferme qui devraient cependant être effectués sous bracelet électronique. Il a également reçu une interdiction définitive de détenir un animal et une interdiction de possession d'arme pendant 5 ans.
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