Le lundi 24 février 2025, la SPA de la Louvière (Belgique) a eu la mauvaise surprise de trouver devant sa porte un chat déposé dans une boîte de transport pendant la nuit.
Si tout portait à croire qu'il s'agissait d'un abandon sauvage, le félin avait cependant été laissé avec un mot détaillant l'histoire de son arrivée et de cette situation. Mais en regardant les détails des photos qui ont été publiées par le refuge après cette découverte, de nombreux internautes ont finalement douté de la véracité des faits.
Le scénario est-il cohérent ?
Dans sa publication Facebook qui explique cette trouvaille matinale, le refuge a diffusé plusieurs photographies, notamment celle du mot qui était scotché sur la boîte : selon le texte, une personne aurait trouvé ce chat sur l'autoroute et l'aurait mis à l'abri avant de le déposer au refuge afin qu'il soit mis en sécurité.
En faisant le récit de ce dépôt sauvage, la SPA de la Louvière explique également que l'animal était accompagné de tout le nécessaire : en plus de la boîte de transport, le matou disposait également de croquettes, d'une gamelle et d'une couverture. Et ce sont bien ces détails qui vont finalement faire douter l'équipe du refuge et de nombreux internautes quant à la crédibilité de ce scénario.
Dans les commentaires, de nombreuses personnes ont soulevé que la présence de tout cet équipement était étrange pour un chat trouvé, et d'ailleurs, le refuge semble partager les mêmes doutes face à cette version des faits. Cependant, de nombreux internautes ont également trouvé cette histoire crédible, et ont exprimé leur déception face à la méfiance ambiante, qui selon eux, serait démotivante et ne donnerait pas envie d'aider les animaux alors que cette personne a peut-être fait son maximum pour ce chat après l'avoir récupéré.
Dans tous les cas, qu'il s'agisse d'un abandon masqué ou non, le refuge et la grande majorité des internautes s'accordent sur le fait qu'il aurait été plus correct de prévenir le refuge au lieu de déposer le chat ainsi et l'exposer à d'éventuels dangers.