Les principales espèces de vers infestant les chiens sont les ascaris, vers ronds, et le Dipylidium caninum (ténia), une variété de vers plats. Les premiers affectent surtout les chiots, qui sont contaminés par leur mère avant et juste après la naissance.
Les ascaris ressemblent à de fins spaghettis mobiles dans les selles. Vous pouvez demander à votre vétérinaire une coproscopie qui permettra de dire si l’infestation est importante ou non. Si elle l’est, d’autres symptômes y seront associés : ventre gonflé, croissance pondérale faible, et peut-être diarrhées et vomissements. Et, le saviez-vous ? chez les jeunes, le hoquet peut faire suspecter la présence d’ascaris…
Les vétérinaires naturopathes évitent d’administrer un traitement chimique à des chiots, sauf s’ils sont sévèrement parasités, un état qui les rend plus sensibles aux infections et diminue l’efficacité des vaccinations. Attention également au risque de zoonose due à Toxara canis, un ascaris du chien transmissible à l’homme (enfants).
Le chien adulte est, lui, souvent la cible d’une variété de vers plats, dénommés Dipylidium caninum (nom commun : ténia), dont la présence peut se repérer à des sortes de grains de riz (anneaux desséchés remplis d’oeufs) dans les selles. Doté de ventouses et de crochets, le D. caninum grandit dans l’intestin grêle et se nourrit, comme l’ascaris, du chyme intestinal (bouillies alimentaires). Sa tête s’attache aux parois.
Le chien se contamine en avalant une puce porteuse de larves, un rongeur sauvage infesté, ou en léchant un support souillé contenant des larves. C’est la raison pour laquelle il faut systématiquement associer traitements vermifuges et anti-puces. La plupart du temps, leur présence ne se manifeste pas par des symptômes voyants, hormis en cas d’infestation prononcée : une baisse d’appétit, des diarrhées sporadiques. Attention : comme l’ascaris susnommé, le Dipylidium caninum est transmissible à l’homme, en particulier aux enfants.
Vers du chien
