Ne nous voilons pas la face : la viande est l’un des aliments qui contient le plus de produits chimiques. On sait notamment que des hormones féminines – oestrogènes de synthèse – sont utilisées pour faire grossir le bétail (risque de cancer) et que les os contiennent de forts taux de plomb aux États-Unis.
Il n’en demeure pas moins que la viande est la nourriture la plus naturelle pour les carnivores, et donc pour les chiens. Le docteur Pitcairn conseille à ses clients d’utiliser de la viande de consommation humaine.
Les morceaux à privilégier pour le chien
Les morceaux peu gras ont sa préférence : dinde, abattis de volaille, foie et coeur de boeuf, maquereau, poulet, thon, viande de boeuf hachée à 5 % de matière grasse, canard (sans la peau), lapin, etc. Si vous utilisez des viandes grasses (poulet avec la peau, coeur de boeuf avec du gras, cervelle, viande hachée de boeuf grasse, porc…), réduisez la dose d’huile à une cuillerée à soupe par tasse de viande).
Donnez plus d’une sorte de viande par repas. Mélangez les morceaux de muscles ou de chair (dinde, poulet, viande de boeuf…) et les abats (coeur, foie, rein…). Privilégiez la dinde, le canard et le mouton, qui affichent des taux de cancers moins élevés que le poulet, le porc et le boeuf, tous nourris avec d’importantes quantités de farines de viande – à moins bien sûr que vous ne disposiez de volailles et de boeuf provenant de petits élevages fermiers.
Le foie est un ingrédient très intéressant, mais limitez sa consommation à 10 % du poste « viande ». Il peut contenir des polluants et apporter un excès de vitamine A.
Prudence avec les restes
Partager certains de ses aliments avec ses chiens est un vrai plaisir. Mais attention : l’organisme canin n’a pas les mêmes besoins que celui de l’homme. Gardez toujours à l’esprit que son idéal alimentaire est beaucoup plus riche en protéines et en lipides que le vôtre.
Un excès de céréales ou de légumes peut causer de sévères dérèglements, comme des diarrhées à répétition qui témoignent d’une irritation de l’intestin. Céréales et légumes doivent être donnés en quantités raisonnables et de préférence cuits. Enfin, garantissez un régime stable ; le système digestif du chien a besoin de régularité et de transitions graduées en cas de changement d’alimentation.
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