Étant donné la nature carnivore du chien, les produits d’origine animale sont généralement beaucoup plus appréciés que les produits d’origine végétale. Le goût pour certains aliments peut cependant aussi s’acquérir.
C’est juste avant le sevrage (de l’âge de 4 à 7 semaines) que se prennent des habitudes alimentaires très durables, sinon définitives. Il faut, à cette période, varier les sources alimentaires et les types d’aliments du chiot pour faciliter son adaptation ultérieure à des régimes différents ; à l’âge adulte, il pourra manger la même alimentation.
Les aliments favoris du chien
Les protéines animales sont très appréciées des chiens. L’industrie agroalimentaire les utilise beaucoup pour augmenter l’appétence des aliments composés haut de gamme (par opposition aux produits végétaux, qui ont l’effet inverse). L'aliment pour chien qui domine dans la nourriture est essentiel.
Les matières grasses animales (graisse de volaille, gras de porc) sont, elles aussi, très prisées et préférées aux huiles végétales.
Le sucre est un cas à part : à l’état naturel, le chiot n’a pas connaissance de ce goût, car ses aliments ne contiennent aucun constituant sucré. C’est donc seulement le maître qui va proposer cette saveur.
À noter que la palette de goûts peut évoluer : il a été démontré que des animaux pouvaient développer une préférence pour des saveurs consommées juste avant ou au cours de la guérison d’une maladie.
Les critères d’appétence du chien
L’humidité des aliments : les préparations humides sont plus appétissantes que les aliments composés secs. Une teneur en eau de 40 à 50 % paraît être le seuil le plus apprécié. L’attirance pour les aliments secs n’apparaît pas de façon naturelle.
La présentation : les conserves et les morceaux sont mieux « goûtés » que les produits frais hachés ou broyés, eux-mêmes cependant plus recherchés que les croquettes.
Les aversions alimentaires du chien
Certains chiens présentent une appréhension face à des saveurs amères. Les dégoûts peuvent aussi être en relation avec des maladies ou des habitudes alimentaires. Il a été démontré que les animaux pouvaient éviter un aliment ou une eau de boisson aromatisée, s’ils les avaient consommés avant le développement d’une maladie.
Cette aversion peut se manifester même si la maladie apparaît plusieurs heures après le repas ou l’abreuvement. L’aversion conditionnée du goût se développe plus sûrement quand la saveur nouvelle ou marquante est consommée peu avant l’apparition de la maladie et quand la maladie est longue et grave.
Lorsque le chien refuse un aliment, il est important de rechercher les causes psychologiques dans sa vie.
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