En médecine chinoise, la force de vie, le Qi, de chaque être vivant (vous, moi, nos chiens) circule dans des voies que l’on appelle méridiens, sur le modèle d’un système d’irrigation agricole. Ces « canaux » sont connectés à différentes parties du corps qu’ils gouvernent. Onze organes interagissent intimement avec ces canaux, à l’image du lit d’une rivière.
Le terme « organe » a un sens beaucoup plus large qu’en médecine occidentale. Au sens occidental, ce terme se limite à ce que produit l’organe (enzymes, hormones), tandis que le concept oriental désigne un système comprenant l’organe lui-même, certaines parties de l’organisme sur le trajet du méridien et certains comportements. Un dérèglement peut s’exprimer par des dysfonctionnements de tous ces éléments.
Il est possible d’accéder à cette énergie vitale en des points particuliers, où le méridien se rapproche de l’enveloppe corporelle. Ce sont des sortes de quais le long de la rivière du Qi, permettant à l’énergie de sortir ou d’entrer. Les praticiens de médecine chinoise insèrent des aiguilles dans ces points pour réguler, rediriger, rééquilibrer le Qi.
L’ostéopathe énergétique poursuit le même objectif avec ses mains. Ces méthodes de soins ont un effet sur l’organe connecté au méridien (ou canal), ainsi que sur les tissus ou fonctions du corps qui se situent sur son trajet. Les méridiens yang (estomac, vessie, intestin grêle, gros intestin, triple réchauffeur, vésicule biliaire) sont situés sur les parties externes du chien (dessus et membres).
Les méridiens yin (poumon, rein, foie, cœur, rate, péricarde) circulent dans les parties intérieures. L’usage des plantes et de l’alimentation intervient également pour stimuler les propres forces de guérison de l’animal. L’idée est de rééquilibrer l’organisme avant que les déséquilibres ne créent les conditions d’apparition de la maladie. Ce n’est pas lorsque la soif vous étreint qu’il faut songer à creuser un puits !
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