Les vers parasitent de façon privilégiée les intestins des chiots, des sujets infestés de puces et/ou qui ont ingéré des carcasses d’animaux sauvages parasités, comme les écureuils ou les mulots, et, troisième catégorie, les chiens affaiblis, parasités par les puces et les vers, qui doivent être examinés par un vétérinaire qui recherchera les causes possibles de cet état « toxique ».
Nous n’aborderons ici que les deux premières catégories, susceptibles d’être soignées par une approche privilégiant le naturel. Comme pour les puces, l’objectif n’est pas d’éradiquer tous les parasites, « mais de maintenir un taux acceptable de parasites qui stimule le système immunitaire et lui donne l’information de vivre en intelligence avec eux », explique le docteur Françoise Heitz.
Une expression qui signifie qu’il faut laisser une petite quantité de parasites suffisamment faible pour ne pas gêner le bon fonctionnement de l’organisme et suffisamment active pour déclencher la formation d’anticorps contre le développement de la maladie parasitaire. À condition, toutefois, précise la vétérinaire, que le chien en ait les moyens (nourriture de qualité, exercice quotidien, absence de maladie…).
Pour simplifier, vous protégerez votre chien en ajoutant au régime alimentaire des aliments qui renforceront le chien et limiteront la population de vers à un niveau supportable pour un animal en bonne santé. Si ces mesures de prévention, d’entretien ne suffisent pas, deux options sont envisageables :
- soit utiliser la méthode naturopathe du docteur R. Pitcairn, inspirée de l’expérience et des écrits de Juliette de Baïracli Levy
- soit utiliser un traitement conventionnel classique dont on atténuera les effets secondaires (libération d’un grand nombre de toxines et de déchets dans l’organisme) par un drainage phytothérapique et de l’homéopathie.
« J’associe toujours un vermifuge classique et des plantes – pissenlit, radis noir, artichaut, ortosiphon…– qui vont aider le foie à éliminer les toxines issues du traitement », affirme la vétérinaire Anne Bardavid, vétérinaire qui veille à varier les substances vermifuges pour enrayer toutes les espèces de vers et ne pas surcharger le foie avec le même produit.
Comme pour les puces, l’approche holistique vise à prémunir l’animal sur le long terme en lui apportant tout ce dont il a besoin pour être résistant : nourriture fraîche et variée (complétée d’ajout aliments anti-vers), exercice régulier, voire activité sportive éducative, intégration à la vie de famille…
L’idée pour éradiquer les vers plats, qui ne constituent pas une réelle menace pour le chien, est d’utiliser sur une longue période des substances qui les dérangent et les irritent. Soyez particulièrement vigilant au printemps. Les temps humides favorisent les infestations.