Voici les principaux problèmes et maladies des voies respiratoires chez le chien :
Le flair du chien est très développé et il a tendance à fourrer son nez n’importe où pour trouver une gourmandise. Ce comportement est à l’origine de la pénétration de corps étrangers dans les voies nasales, par exemple une aiguille, un morceau de bois, etc.
Une lésion située dans le nez va provoquer un écoulement, d’une seule ou des deux narines. Des abcès dentaires créent une infection des fosses nasales et des complications au niveau de l’appareil respiratoire antérieur. Les cavités nasales peuvent être le siège de tumeurs qui saignent souvent, et du sang apparaît au niveau de la truffe.
Chez les chiots, des anomalies congénitales des fosses nasales gênent la respiration et handicapent le chien. Les images radiographiques donnent des informations extrêmement utiles pour poser le diagnostic.
Les inflammations de la trachée, ou trachéites, sont très courantes. Elles provoquent une toux bruyante et répétitive. La sensibilité de la trachée est augmentée et la moindre palpation de la région inférieure du cou déclenche la toux.
On a remarqué, chez certaines races naines, un rétrécissement dorso-ventral du diamètre de la trachée. Ce collapsus peut entraîner une toux chronique. L’obésité aggrave les symptômes. Il faut administrer des bronchodilatateurs aux animaux atteints par ces troubles. Les traitements chirurgicaux actuels ne donnent pas de bons résultats.
Les inflammations des bronches, ou bronchites, sont également assez fréquentes chez le chien. Chez les chiots, on connaît assez bien la toux des chenils, maladie provoquée par des virus et des bactéries, et rencontrée surtout dans les chenils, où sont rassemblés de nombreux chiens.
Cette maladie provoque une toux difficile à traiter, dont le chien garde souvent des séquelles respiratoires tout au long de sa vie. Les ascaris, parasites du tube digestif, bouclent leur cycle parasitaire dans l’organisme du chien, en passant par les voies respiratoires. Cela provoque, bien entendu, également de la toux.
Les chiens vivant en compagnie de gros fumeurs subissent des irritations des voies respiratoires par la fumée du tabac, et ils sont plus sensibles aux infections. Antibiotiques, anti-inflammatoires, antitussifs, aérosol, fluidifiant du mucus respiratoire… ces médicaments font partie de l’arsenal thérapeutique du vétérinaire, mais doivent toujours être adaptés au type de pathologie.
Les lésions pulmonaires sont souvent associées aux lésions des bronches. Le chien est abattu, il présente de la fièvre et des difficultés pour respirer. Là encore, la radiographie apporte des informations précieuses.
La fibroscopie bronchique est de plus en plus souvent pratiquée sur le chien. Elle permet d’explorer les voies respiratoires, mais aussi de prélever du liquide trachéal à des fins d’analyse. Une pathologie pulmonaire chronique favorise le développement d’une insuffisance cardiaque. Cela rend le chien très disposé à faire des œdèmes pulmonaires.
L’œdème pulmonaire rend la respiration difficile et bruyante. En cas d’œdème pulmonaire aigu, le chien peut très rapidement mourir. Les poumons peuvent également être le siège de développement de tumeurs. La plupart du temps, il s’agit de métastases, c’est-à-dire de tumeurs secondaires issues d’une tumeur primitive localisée dans un autre organe. La présence de métastase pulmonaire sert à confirmer un diagnostic de cancer généralisé.
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