La tonte du chien, à l’aide de ciseaux, peut être purement fonctionnelle et très réduite (bords d’oreille, tour de queue...), ou au contraire beaucoup plus complexe, voire « artistique ». Dans certaines races, la tonte constitue l’essentiel de la toilette. Dans beaucoup d’autres, une bonne partie.
Elle est indispensable pour certaines zones classiques (abdomen, dessous de pattes, gorge...). À part pour une minorité de races, toilettage est synonyme de tonte. Rassurez vous, la tonte n’est pas une technique particulièrement difficile.
À condition de l’aborder avec du matériel correct, de la patience et de l’attention, elle est même rapidement maîtrisée. Bien qu’elle soit beaucoup moins potentiellement dangereuse que des ciseaux, par exemple, la tondeuse reste un appareil comportant des pièces métalliques aiguisées et en mouvement. Il convient de faire un peu attention.
C’est d’ailleurs amusant de remarquer que lors des premières tontes, on ne coupe pratiquement jamais un chien. C’est plus tard, lorsqu’on s’enhardit et qu’on est moins prudent, qu’un incident peut arriver. Soyez donc toujours vigilant : une tondeuse, ça coupe !
Les précautions à prendre :
- Maintenez toujours la tête de coupe bien à plat le long de la zone à tondre (ce qui évite tout accident).
- Progressez toujours (sauf contre-indication spécifique) dans le sens du poil, ce qui évite les marques et les « escaliers » disgracieux.
- Utilisez toujours la tête de coupe la plus adaptée en fonction de la longueur désirée et de la zone traitée.
- Entretenez toujours parfaitement l’appareil et ses têtes de coupe. Le graissage en particulier est primordial.
- Enfin, sachez redoubler de vigilance sur des petites zones très en relief, donc à risque, comme les articulations, les jarrets, la face, mais aussi les oreilles et entre les doigts (pour le rasage des pieds).
Progressez à votre rythme en faisant bien attention de tenir votre tête de coupe bien à plat sur la peau, et tout ira pour le mieux. Le plus simple consiste évidemment à débuter sur une zone large et plate, le dos, par exemple.
Ceci est valable si c’est un Caniche que vous toilettez, ou un Cocker en tonte (uniquement sur des sujets de compagnie, ceux d’exposition s’épilent légèrement dans cette race), ou un Terrier, si sa qualité de poil ne permet pas l’épilation dans de bonnes conditions.
Il est important que vous visualisiez mentalement les limites des zones à tondre, et que vous respectiez ce schéma. Par exemple, sur un Caniche en coupe « mouton », c’est en haut de l’omoplate qu’il faudra s’arrêter, ainsi qu’en haut des cuisses (les pattes seront traitées séparément aux ciseaux). Pensez bien à vos démarcations et n’hésitez pas à laisser un peu plus de poil que prévu, il sera bien temps de fignoler par la suite.