L’alimentation fait partie intégrante de l’éducation au même titre que la propreté ou les ordres de base, pour avoir un chien équilibré avec son entourage.
Règle n° 1
Le chien mange après ses maîtres ; lorsque les maîtres mangent, il ne quémande rien et les maîtres ne donnent rien. Cela positionne le chien comme dominé et non comme dominant.
Règle n° 2
Il mange dans une gamelle pour chien ce que son maître lui a donné et rien de plus.
Règle n° 3
Le maître doit pouvoir retirer la gamelle à tout moment sans que le chien ne grogne.
De nombreux facteurs peuvent influencer le comportement alimentaire : l’appétibilité, la texture, la température, l’aspect nouveau ou routinier des aliments. Les animaux placés dans un environnement étranger préfèrent une nourriture familière.
Chez la chienne, la période des chaleurs entraîne une baisse d’appétit. Les chiens mangent plus quand la température ambiante est fraîche, et moins quand il fait chaud. Il est courant que les animaux s’abstiennent de manger quand la température ambiante est très élevée.
L’importance du goût et de l’odorat
Les organes de l’odorat sont très puissants chez le chien adulte. Ce sens est absent à la naissance, mais se développe très rapidement dès la première semaine. Durant les premiers jours, il est impossible au chiot de trouver sa mère par son odorat. C’est pour cela que la mère fixe sa propre odeur sur le chiot : ce sera ainsi à elle de le retrouver. Dès le cinquième jour, ce sens se développe.
Certains chiffres permettent de comparer l’odorat du chien avec celui de l’homme. Le goût, pour sa part, est assez développé chez le chiot à la naissance. Le contact de la bouche avec une substance sucrée déclenche un réflexe de succion et de déglutition ; c’est ce qui permet la tétée.
Si vous trempez votre doigt dans une substance sucrée et le posez sur sa langue, il va téter et avaler. Si vous renouvelez l’expérience avec un produit amer, il va faire des mimiques de dégoût et saliver.
Alimentation du chiot
