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© Flick'r / Larry Tomlinson

Dog dancing ou la danse avec son chien

Par Éric Duchêne Rédacteur | Journaliste

mis à jour le

Danser avec votre chien ? Une discipline sportive reconnue !

Si vous aimez la danse et que vous possédez un chien prêt à partager ce loisir avec vous, il vous est aujourd’hui possible de rejoindre les adeptes du dog dancing, une nouvelle discipline sportive pour les toutous et leurs maîtres.

Inventé aux États-Unis il y a un peu plus d’une dizaine d’années, le dog dancing consiste à créer une chorégraphie sur une musique de votre choix et à apprendre à votre chien à virevolter autour de vous au rythme de la musique. Cet apprentissage consiste en un mélange d’obéissance, de jeux et de danse artistique, le tout récompensé par des friandises lorsque Médor danse en rythme et respecte la chorégraphie.

Au fil du temps, le dog dancing a traversé les frontières et est aujourd’hui pratiqué par de nombreux chiens et maîtres à travers le monde. En effet, les Anglais, Australiens, Japonais, Allemands, Néerlandais, Belges, Français… ont créé leurs propres clubs de danse canine. Cet engouement s’explique notamment par le fait que le dog dancing est accessible à tous les chiens et leurs maîtres, quels que soient leur race, âge, forme physique et handicap éventuels.

Enfin, le dog dancing est accessible à toutes les bourses, le seul investissement à prévoir étant du temps et une bonne dose de créativité.

Les 2 types de dog dancing

La danse canine se décline en deux types de travail. Le « canine freestyle » consiste en un travail où la distance entre le maître et son chien n’est pas déterminée. Les chiens qui n’ont pas l’habitude de marcher à côté de leur maître seront plus à l’aise dans cette version.

Le deuxième type nommé « Heelwork to music » dans les pays anglophones, ou obé-rythmée dans les pays francophones, se distingue par le fait que le chien doit obligatoirement rester à une distance maximale de 1,30 m par rapport à son maître. Dès lors, elle convient davantage aux chiens ayant appris à marcher au pied.

Si l’une de ces disciplines vous intéresse, il vous est possible de vous former chez vous à l’aide de DVD ou de vidéos ou dans certaines écoles canines proposant des séminaires « Dog Dancing ». Le premier organisme officiel de dog dancing est le WCFO (World Canine Freestyle Organisation) aux États-Unis, mais il existe actuellement des clubs dans de nombreux pays, et notamment en Belgique où l’on ne compte pas moins de cinq écoles de dog dancing situées principalement dans les Flandres.

La doggy-dance en compétition

Si vous aimez la compétition et que vous désirez vous produire en spectacle devant un public, vous pouvez vous inscrire aux compétitions organisées par les clubs de votre pays. Il existe aussi des compétitions mondiales, mais elles ont parfois lieu par l’intermédiaire de vidéos à cause des restrictions imposées par différents pays concernant la visite et l’importation de chiens.

Les compétitions ont généralement lieu sur une piste de danse de 12 x 32 m et la durée des prestations varie de 1,30 à 4 mn. Les candidats sont notés notamment sur la performance artistique, l’obéissance du chien et les costumes de scène. Si vous avez l’esprit d’équipe, vous pouvez concourir dans la catégorie « team », avec plusieurs maîtres et plusieurs chiens.

L’obé-rythmée

Différents pays ont reconnu l’obé-rythmée comme sport canin officiel (en Angleterre, le Kennel Club). C’est maintenant au tour de la Société centrale canine en France. Il s’agit d’éducation canine, dans un style libre et sur fond musical, avec le double objectif : se faire plaisir et avoir un chien obéissant.

Discipline dynamique et ludique où l’équipe maître-chien forme un couple en parfaite harmonie de leurs mouvements en évoluant en musique. C’est un pas de danse très rythmé et très gai où le couple travaille avec énormément de complicité ; l’artistique et la technique forment un tout (comme en patinage artistique).

Elle permet de canaliser l’énergie du chien et de créer des liens très forts avec lui. Elle augmente chez le chien la capacité d’adaptation aux nouveaux défis, car il y est systématiquement confronté. Le chien devient plus attentif au maître et peut avoir une concentration accentuée sur sa tâche. L’obéissance rythmée peut être pratiquée sans équipement spécifique, en tous lieux, et par tous : jeunes et moins jeunes.

Le chien effectue, sous la directive du maître, des mouvements et des positions qui sont enseignés par la méthode naturelle d’éducation. On utilise les renforcements positifs, par l’emploi de friandises, jouets,etc.

Les mouvements et les positions sont des exercices classiques – le « coucher assis debout » –, mais ne sont jamais caricaturaux ni physiquement néfastes pour le chien. Ils sont effectués à gauche et à droite du maître, devant et derrière, avec des sauts, à grande distance, etc.

Sur la base de ces mouvements, l’équipe maître-chien évolue sur un fond musical, en suivant le rythme. Dans le cadre d’un club canin, ces mouvements peuvent compléter les exercices habituels, ils apporteront du piment et des nouveautés. Ce sera peut-être un nouveau défi qui ne fera qu’accroître l’obéissance globale du chien. Il y a dans ces exercices et la manière de les exécuter, une obligation de contact avec le chien (pas uniquement un contact physique). Le maître crée une demande qui devient pour le chien un besoin, le tout se faisant dans la joie et le plaisir. Fini les contraintes, place aux rythmes… éducatifs.

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