Tiques, puces, moustiques et phlébotomes sucent le sang de l’animal, et détournent aux dépens de leur hôte une partie des nutriments. Une ou deux puces occasionnelles ne sont pas un danger pour un chien en bon état, tout comme une tique saine détachée dans un délai bref. Mais le chien infesté de puces se gratte et irrite sa peau, au point que ces démangeaisons incessantes peuvent dégénérer en allergies (dermatite du chien) ou causer une anémie chez un chien jeune ou affaibli.
Comment savoir si votre compagnon héberge ces délicieux insectes ? En écartant les poils d’une zone de grattage ou à la base de la queue, vous apercevrez de fines particules de couleur brun-noir, qui sont des excréments de puces. Sachez aussi que les puces sont des hôtes intermédiaires pour les vers plats.
En avalant une puce, votre chien ingère peut-être aussi un ver ! Et soyez certain que la présence de vers dans ses selles indique une infestation de puces. Habitants des herbes et des sous-bois, les tiques, petites billes brunes collées à la peau, peuvent causer la mort du chien en une semaine en détruisant ses globules rouges (piroplasmose du chien) ou lui transmettre une maladie inflammatoire grave (maladie de Lyme).
Le postulat de base de la méthode naturelle de contrôle de ces parasites est qu’un chien en bonne santé n’en hébergera qu’un petit nombre et qu’il pourra les supporter sans problème. Sa résistance (et son faible pouvoir d’attraction sur les parasites) repose avant tout sur une alimentation variée, fraîche, pierre angulaire d’une immunité forte.