La promenade reste un moment privilégié des relations homme/chien. La joie du chien qu’on emmène promener est certes liée au besoin de sortir, au plaisir de retrouver un peu de liberté, mais également à des habitudes encore plus vieilles.
Le loup ou le chacal passait le plus clair de son temps à paresser, dormant, rêvant, hormis lors de la chasse où, suivant son chef de clan, tout le groupe s’unissait dans une activité commune. Ces moments de chasse étaient les seuls, où dans la recherche, et la poursuite, l’animal sauvage se sentait lui-même, se réalisait pleinement.
Le mécanisme peut être le même lorsqu’un maître emmène son chien en promenade, celui-ci considérant celui-là comme son chef de clan, allant et venant entre le monde et l’homme qui représente un lien encore plus fort que celui du clan. Cela est encore plus net si le maître conduit son chien dans une région totalement inconnue : en effet, en territoire inexploré, le chien acquiert une nouvelle vision de ses rapports avec l’humain qui l’accompagne et qui est, en l’occurrence, le seul repère familier.
Le chien le plus indépendant collera aux talons de l’homme de peur de le perdre, et c’est un bon moyen d’amener un chien désobéissant à accepter l’autorité d’un maître. C’est encore plus net quand l’environnement devient hostile, par exemple lorsqu’on emmène un chien de la campagne à la ville, où le bruit, les odeurs et les gens étrangers créent un climat d’insécurité totale.
La promenade est donc pour le chien non seulement un moyen de se détendre, mais aussi un moment où, suivant son chef, son instinct reprend ses droits. La promenade se fait donc au pas, sur le trottoir, et les besoins dans le caniveau entre deux voitures.
Durant ces moments, il est idéal de mettre en place la communication verbale et non verbale avec calme et sous forme de jeu. Le chien veut d’ailleurs rechercher votre complicité.
Communiquer avec son chien
