Le chien cligne des yeux
Le chien cligne souvent littéralement des yeux, en battant des paupières. Il s’agit d’un signal de non-belligérance et, parfois, de soumission. *
Traductions possibles :
- « Mes intentions sont amicales »
- « C’est toi le chef »
- « Excuse-moi »
Le chien garde les yeux mi-clos
Autre signal de non-belligérance.
Traduction : « Je n’ai pas l’intention de me disputer, je voudrais devenir ton ami. »
Le chien garde la gueule ouverte et les lèvres lâches
Quand un chien garde sa gueule ouverte et ses lèvres lâches, sans les plisser, il est généralement détendu et n’a pas d’intentions agressives. Même s’il ne grogne pas, le chien qui envisage de mordre a toujours la gueule fermée.
Un chien dans une posture détendue peut aussi, bien entendu, mordre sans préavis, mais il faut qu’une raison bien précise le pousse à agir ainsi (une douleur subite, comme une patte ou une queue écrasée, par exemple).
Traduction : « Je vais bien, ne t’inquiète pas. »
Le chien plisse les lèvres et montre les dents
Cette mimique exprime l’agressivité et constitue une marque de domination ou de soumission selon que les lèvres sont respectivement plissées en avant ou étirées en arrière. Le geste peut ne pas s’accompagner d’un grognement, mais n’en reste pas moins une menace et l’éventuel prélude à une attaque.
Traduction : « Attention, au moindre faux pas, je t’agresse. »
Le chien regarde droit dans les yeux
Chez les chiens, il s’agit toujours d’un signe de provocation, d’autant plus accentué qu’il s’accompagne d’une mimique corporelle à caractère dominant.
Les chiens domestiques fixent néanmoins souvent leur maître dans les yeux afin de mieux saisir ses ordres ou ses états d’âme, un comportement qu’ils ont également acquis par la domestication. Lorsque le chien fixe amicalement un homme, le reste de son corps traduit une profonde décontraction (ou bien envoie des signaux de soumission). Un chien qui vous fixe avec un corps raide et tendu vous lance au contraire un défi et vous témoigne en outre de l’agressivité s’il montre le blanc de ses yeux.
Ses oreilles sont pointées en avant ou couchées en arrière
La position des oreilles indique le degré de domination du chien, mais aussi son niveau d’assurance. Des oreilles droites ou pointées en avant expriment une domination et/ou une assurance maximum ; des oreilles complètement rabattues en arrière, presque écrasées sur la tête, traduisent en revanche une soumission et/ou un manque d’assurance maximum. Tous les stades intermédiaires correspondent à des états d’âme intermédiaires.
Bon nombre de chiens, quand ils saluent leur maître, redressent et couchent sans cesse leurs oreilles : cela signifie que l’animal se sent sûr de lui quand son maître est près de lui, mais qu’il se soumet également à ce dernier. L’alternance des deux gestes dénote la présence simultanée des deux états d’âme, qui s’expriment donc en s’enchaînant rapidement.
La position des oreilles ne revêt bien entendu une valeur hiérarchique que dans le cas d’un contact rapproché chien-chien ou chien-homme : dans toutes les autres situations, le chien gardera ses oreilles droites s’il est attentif, et détendues s’il ne s’intéresse pas particulièrement à ce qui l’entoure.
Le chien bâille
Contrairement à l’homme, le chien ne bâille pas d’ennui. Il bâille en revanche de fatigue et parce qu’il a sommeil, tout comme nous. Mais le bâillement constitue également un moyen de communication et, plus exactement, un signal de pacification. C’est la raison pour laquelle le chien bâille souvent quand son maître le gronde (et non pas pour se moquer de lui !).
Le chien mâche de l’air
Ce geste caractéristique qui consiste à mâcher dans le vide équivaut, chez le chien, à un comportement de pacification. Il dérive probablement de l’association mentale apaisement de la faim signifie état de bien-être. Le chien l’exécute aussi bien à l’égard de ses semblables qu’envers son maître.
Le chien léche dans le vide
Le chien exécute le geste consistant à lécher (y compris loin de la cible) quand il veut lancer des signaux de pacification... même s’il semble parfois vraiment « faire la nique ».