Comment apprendre à l’enfant à ne pas avoir peur des chiens ?

N’oubliez jamais que, pour le chien, tout ce qui s’enfuit rapidement est une proie potentielle, qui émet une odeur de peur (que le chien reconnaît parfaitement) et des sons aigus ; la proie est d’autant plus appétissante qu’elle est petite, parce que l’instinct du chien lui dit qu’un petit animal aura plus de chance d’être essoufflé… et moins de possibilité de se défendre. À l’image d’une proie idéale correspond parfaitement celle d’un chat en fuite… et d’un enfant qui, craignant le chien, s’enfuit en criant ou en pleurant.

Conclusion numéro un : il est absolument indispensable d’apprendre aux enfants à ne jamais s’enfuir et à ne jamais crier devant un chien, mais à attendre calmement et sans bouger l’intervention des parents. Néanmoins cela est plus facile à dire qu’à faire : parce que les enfants qui aiment les chiens n’ont pas besoin de recommandations et que, voyant un chien, ils courent plutôt vers lui que loin de lui… mais que ceux qui n’aiment pas les chiens, surtout s’ils sont très petits, réagissent d’instinct comme le chien : ils s’enfuient car ils « sentent » qu’ils doivent s’enfuir, point à la ligne. Dans un tel moment, les recommandations des parents sont bien loin, et ce moment précis peut être décisif et finir en tragédie.

Par conséquent la conclusion numéro deux est qu’il est absolument indispensable d’éviter la phobie des chiens chez les enfants. L’enfant hérite souvent cette peur des chiens de ses parents : parfois parce que les parents eux-mêmes ont peur des chiens, ou juste parce qu’ils ont raté quelque chose dans leur éducation.

Aux parents qui ont peur des chiens il faut rappeler qu’il est injuste de transmettre cette peur à votre enfant : un enfant ayant la phobie des chiens n’a pas un bon rapport avec la nature et cela joue sur son caractère.

D’autre part : il a été prouvé que les enfants qui aiment les animaux sont aussi ceux qui ont les rapports les meilleurs et les plus harmonieux avec les enfants de leur âge (et les adultes) ; de plus, comme nous l’avons déjà expliqué, les enfants qui s’enfuient, en proie à la panique, sont ceux qui courent les risques les plus grands de se faire mordre.