- Une huile essentielle doit être désignée par son nom latin et par son nom commun.
Exemple : « Origanum compactum / origan à inflorescences compactes ».
- L’étiquette doit mentionner la partie de la plante distillée et le marqueur biochimique ou « chémotype » caractéristique de la plante.
Exemple : « Lavandula angustifolia, CT linalol / acétate de linalyle ».
Qu’est-ce que le chémotype ? Pour être parfaitement définie, une huile essentielle doit être dotée de deux critères d’identification : botanique et analytique. La définition botanique renvoie au nom latin de la plante, auquel on ajoute la dénomination de la partie distillée (racine, sommité fleurie, feuille, écorce…). L’identification analytique liste les molécules présentes dans l’huile essentielle, et leurs proportions respectives.
Pour chaque huile, il existe un standard reconnu au niveau international qui permet de se faire une idée de la qualité d’une huile en particulier. Certaines plantes, comme le thym vulgaire, peuvent, selon l’environnement dans lequel elles se développent, produire des huiles essentielles aux propriétés différentes.
Exemple : le thym vulgaire produit deux types de chémotypes : celui du thym à thymol, puissant anti-infectieux mais dermocaustique ; celui du thym à linalol, très bon antiseptique bien toléré par la peau et les muqueuses.
- Autres informations essentielles : pays d’origine de l’huile essentielle, numéro du lot, date de péremption, volume, usage externe si le produit est considéré comme cosmétique.
- Autres informations ne figurant pas nécessairement sur l’étiquette mais dignes d’intérêt : 100 % naturelle (sans adjuvants) et 100 % intégrale (processus de distillation complet assurant que la totalité des molécules aromatiques sont présentes dans le produit).
Précautions avec ces huiles essentielles :
Voici quelques essences antibactériennes très puissantes, qui ne doivent pas être appliquées pures sur la peau du chien : thym à thymol, cannelle (écorce), clou de girofle, origan compact, sarriette des montagnes, eucalyptus mentholé, citronnelle de Java, voire basilic exotique…
La plupart d’entre elles ont des propriétés répulsives à l’égard des parasites externes et internes. Pour les utiliser, diluez-les dans de l’huile d’olive, de noisette ou du miel. La cannelle et l’origan sont les végétaux les plus puissamment antibactériens du règne végétal. Ils peuvent être ajoutés dans les produits d’entretien de la maison.