On nous l'a suffisamment répété : le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée pour nous autres les humains. Mais saviez-vous qu'il est aussi très bon pour nos compagnons canins ?
C'est du moins ce que montre une récente étude menée par des chercheuses de l'Université du Kentucky, aux Etats-Unis Celles-ci se sont interrogées sur les possibles similarités entre enfants et chiens en la matière. Si un petit déjeuner copieux et équilibré booste les capacités intellectuelles des enfants, qu'en est-il pour nos compagnons à 4 pattes, se sont-elles demandé.
Des performances cérébrales plus précises et rapides
Elles ont alors testé les capacités de recherche de plusieurs chiens, certains ayant ingurgité un bon repas matinal 30 minutes avant l'exercice, et d'autres à jeun depuis 12 heures.
L'expérience réalisée par le Dr Holly Miller et sa collègue Charlotte Bender a consisté à tester la rapidité des chiens à trouver de la nourriture cachée. Des friandises ont été montrées aux chiens avant d'être cachées dans une boîte au milieu de 5 autres boîtes vides.
Les chiens ayant eu un petit déjeuner 30 minutes plus tôt se sont alors dirigés vers la friandise avec plus de précision et de rapidité que ceux qui n'avaient pas mangé depuis 12 heures, affirment les chercheuses
"La principale conclusion est assez simple : le petit déjeuner peut booster les performances des chiens" déclare le Dr Miller.
En bref, n'hésitez pas à donner à vos compagnons à 4 pattes de bons petits déjeuners !
Une grande différence avec les canidés sauvages
Mais ce constat n'est pas le même chez les canidés sauvages, souligne-t-elle. Lorsque les "chiens ont un régime alimentaire riche en hydrates de carbone, comme les aliments pour chiens du commerce par exemple, leurs cerveaux sont plus dépendants du glucose et plus sensibles aux fluctuations de la glycémie", explique la chercheuse.
L'alimentation des loups, coyotes ou chacals, à base de viande chassée, a quant à elle un niveau d'hydrate de carbone faible et une teneur en matière grasse élevée. "Si ces animaux consomment une alimentation naturelle, qui n'est pas récupérée dans les décharges, ils sont probablement dans un état de cétose où l'énergie utilisée par les processus neuronaux ne fluctue pas beaucoup" indique l'étude.
Cela signifie qu'un seul repas ne peut pas avoir un effet important sur les performances cérébrales des canidés sauvages.