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Comment bien réussir l'adoption d'un chien de refuge ?

Par Éric Duchêne Rédacteur | Journaliste

mis à jour le

Vous avez décidé d’adopter un chien de refuge ? On vous donne les astuces d’une adoption réussie !

Avant toute chose, il est important de se poser les bonnes questions, en effet, la décision d’adopter un chien de refuge ne doit pas se prendre à la légère et doit être le fruit d’une réflexion rationnelle quant à l’arrivée d’un nouvel individu dans votre foyer.

Nous observons, au quotidien, beaucoup trop de personnes souhaitant «libérer» un chien d’un refuge mais ne pouvant finalement pas répondre à ses besoins. Pour cette raison, et pour limiter les retours d’adoption, nous vous donnons ici des conseils afin d’adopter un chien compatible à votre mode de vie, vos attentes et vos envies.

Comment préparer son arrivée

Tout d’abord, il est recommandé de prendre quelques jours, voire quelques semaines de congés afin d’être présent pour l’adaptation du chien à son nouvel environnement mais aussi pour pouvoir lui apprendre de manière contrôlée la propreté (si besoin) et la solitude.
Il faudra bien entendu préparer un panier pour que votre chien ait « sa place » dans la pièce à vivre où il pourra être tranquille et en sécurité. Privilégiez un endroit calme qui ne soit pas un lieu de passage. 

Important, si vous avez des enfants, voici trois règles indispensables à la cohabitation enfant / chien : 
• Ne jamais laisser un chien et un enfant seuls sans surveillance
• L’enfant doit impérativement laisser le chien tranquille lorsqu’il est à « sa place » dans son panier
• L’accès au canapé doit être règlementé, si ce n’est interdit, pour éviter tout risque d’agression

Les premiers jours à la maison : la solitude et la propreté

Voici maintenant les conseils pour une bonne transition entre le refuge et votre foyer. Les premiers jours à la maison peuvent être perçus de différentes manières par le chien selon les problèmes qu’il aura rencontré dans son passé. 

En effet, votre nouveau compagnon aura peut être du mal à gérer la solitude dans la maison et cela peut engendrer une anxiété pouvant se traduire en destructions ou malpropretés en votre absence. C’est pour cette raison que votre présence lors des premiers jours suivant l’adoption est recommandée afin d’apprendre de manière contrôlée à votre chien la solitude lors de vos absences.

Pour préparer sereinement votre départ, il est bon d’ignorer le chien plusieurs minutes avant de partir (le caresser ou lui dire au revoir avant de partir ne fait qu’augmenter son angoisse). Au début, ne proposez pas de temps d’absence trop long, quelques minutes suffisent et ensuite augmentez progressivement la durée en restant toujours neutre au moment du départ et de l’arrivée. Ignorer le chien en rentrant chez vous est une étape indispensable puisque si vous le caressez lorsqu’il se jette sur vous à votre arrivée, vous lui signifiez que « c’est bien » d’être stressé. 
Par ailleurs, vous pouvez proposer à votre nouveau compagnon un jouet d’occupation (avec friandises) lors de vos absences pour qu’il se focalise davantage sur le jouet que sur son intention de vous trouver (en cherchant donc votre odeur et en détruisant possiblement des objets ayant votre odeur, ou encore en cherchant à fuguer). 
De plus, il est important de proposer des promenades adaptées aux besoins de votre chien afin qu’il ait une dépense physique et mentale suffisante et qu’il se repose lorsque vous n’êtes pas avec lui. 

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Quelques astuces d'apprentissage de la propreté    

Il est également possible que votre chien ait besoin de «réapprendre» la propreté. Pour ce faire, voici quelques astuces afin de réussir cet apprentissage :

• Ne pas réprimander si vous n’avez pas pris le chien sur le fait. On applique alors la règle du «pas vu, pas pris» :
• Ne pas nettoyer à l’eau de javel 
• Ne pas nettoyer en sa présence
• Si vous le prenez sur le fait, lui signifier votre mécontentement avec un « non » ferme, l’emmener dehors et le féliciter lorsqu’il a terminé
• Le sortir régulièrement (après une nuit de sommeil, après sa digestion, après une séance de jeu)
• Réduire son espace dans la maison lors de vos absences 

Pour conclure, l’adoption est avant tout une histoire de ressenti, il est important, bien entendu, de réfléchir longuement avant de se lancer, mais il faut aussi que cette décision émane d’une forte envie de votre part d’effectuer cette démarche d’adoption d’un chien de refuge qui est bien plus forte que la simple adoption d’un chien. 
Connaitre les besoins du chien que l’on adopte, y répondre et vous faire confiance sont les ingrédients parfaits pour une bonne compatibilité «maître / chien». 

Cet article a-t-il su répondre à vos questions concernant l’adoption d’un chien de refuge ? Vous sentez vous prêts à présent ?

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Chloé Fesch
Gérante et formatrice chez Nature de Chien
www.naturedechien.fr

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2 commentaires

  • Utilisateur anonyme
    Utilisateur anonyme
    Réponse pour Etienne HUDON
    Voici une technique qui a fait ses preuves avec les quatre chiens que j'ai eu.
    D'abord une recommandation: prendre un chien est une responsabilité qui demande 2 qualités indispensables: LA PATIENCE et l'EMPATHIE !
    Jusqu'à 6 ou 7 mois, il est indispensable de sortir l'animal le plus souvent possible et l'emmener vers des endroits où il reniflera de lui-même les pipis des autres chiens. Cela l'incitera à faire les siens. Dès qu'un pipi ou un caca est fait, il faut de suite lui faire moult compliments et lui donner un petit bout de gâteau sec (petit car il ne s'agit pas de le gaver de gâteaux!). Si le chiot est âgé de moins de 3 mois, il faut le surveiller constamment car son rythme de miction est proche de celui d'un bébé humain (pipi toutes les 1/2 heure). Ne pas attendre trop entre 2 pipis, le prendre dans ses bras les pattes en l'air, le porter et lui parler gentiment (cette position l'obligera à se retenir en douceur), et le déposer sur le trottoir pour qu'il fasse son pipi. Il comprendra très très vite que le pipi, c'est pas à la maison ! Ensuite, après deux ou trois semaines, vous pouvez espacer les sorties progressivement. Il est indispensable de sortir votre chiot rapidement après chaque repas, car comme pour nos bébés humains, "le neuf pousse le vieux" !
    En principe, la propreté totale sera acquise entre 5 et 8 mois. Mais ne le punissez jamais quand il fait chez vous, surtout si c'est en votre absence. Tout au plus, et sans crier, ramassez la déjection en lui disant fermement que vous n'êtes pas content. Un changement de ton est souvent suffisant à ce qu'il comprenne que vous n'êtes pas content de ramasser son pipi ou sa crotte.
    ATTENTION: un chiot ne doit pas faire de longues ballades avant 6 mois et toujours progressivement. Il n'est pas en mesure de comprendre que c'est pour la propreté, il va se fatiguer très vite et il appréhenderait les sorties fatigantes. Il n'aura pas le courage de recommencer. Plusieurs ballades sans excéder 10 mn au début seront plus efficaces et il fera vite la relation sortie-pipi-gâteau ! Ne le laissez pas être manipulé par d'autres personnes que vous dans les rues, ça le distrairait et il oublierait de faire ses besoins. De plus les chiots sont fragiles et risquent d'être contaminés même s'ils sont vaccinés!
    J'ai eu 4 chiens. 2 labradors venant d'élevages, et âgés de 2 mois, et 2 chiennes âgées de 11 et 13 mois venant de la SPA. Tous ont reçu la même éducation et ont été propres rapidement, alors que nous sommes en appartement et que nous travaillions tous les deux.
  • Clissa
    Clissa
    Ce sont de bons conseils effectivement. Par ailleurs, il faut savoir que lorsque l'on adopte un chien, on "en prend" pour une dizaine d'années au minimum (sauf accident). Donc il faut se préparer à faire pas mal de sacrifices financiers et autres. Se dire que lors des vacances il faut chercher un endroit où les animaux sont admis quitte à avoir un supplément de prix etc... Si l'on n'est pas prêt à cela (c'est à dire le minimum) il ne faut pas prendre un chien pour faire plaisir au petit (cadeau de noel à bannir of course!) ou se faire plaisir à soi mais avoir le plus grand respect pour cette vie que l'on nous confie. Et j'en passe.
  • 2 commentaires sur 2

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