Chez le chiot, la propreté est quasiment innée. En effet, il a tendance à laisser le nid (sa panière et ses abords) propre. En revanche, comment peut-il savoir que le salon et les chambres ne sont pas des pièces idéales pour éliminer ? C’est là qu’intervient l’éducation : vous allez lui apprendre à faire ses besoins en dehors de la maison.
Des sorties à heure fixe
Un chiot se soulage plusieurs fois par jour, et notamment après les repas. Aussi, si cela est possible anticipez en le conduisant à heure fixe à l’endroit désiré. Il est conseillé de l’emmener toujours dans les mêmes lieux afin qu’il y retrouve ses propres odeurs.
Si vous vivez en ville, apprenez-lui dès son plus jeune âge à faire ses besoins au bord du caniveau. Ensuite, caresser-le et félicitez-le pour lui montrer qu’il a bien agi.
Pour la nuit, vous pouvez placer un tapis éducateur ou un bac rempli de litière (comme ceux dont on se sert pour les chats mais adapté à la taille de votre chiot), voire un journal épais, près de la porte de sortie. Cette solution est transitoire. Au bout de quelques semaines, il comprendra qu’il faut sortir pour se soulager.
Les « accidents » sont normaux pendant l’apprentissage de la propreté
Au début de l’apprentissage, il se peut que des « accidents » se produisent. Ne le punissez surtout pas, il ne comprendrait pas. Ne lui mettez pas non plus le museau dans ses déjections : il vous en voudrait et cela nuirait à sa confiance en vous. Lorsque vous le prenez sur le fait, prenez-le par la peau du cou et dites-lui fermement « non ». Conduisez-le alors à l’endroit prévu et attendez qu’il élimine à nouveau afin de le récompenser.
Pensez à nettoyer les déjections accidentelles en dehors de la vue du chiot car il interprète la position accroupie comme une posture d’appel au jeu. Evitez d’utiliser de l’eau de javel ou des produits contenant de l’ammoniaque : ils peuvent stimuler l’élimination. Privilégiez le vinaigre blanc dilué dans de l’eau.
N’oubliez jamais que l’éducation varie d’un chiot à l’autre. Certains apprennent très vite, d’autres ont besoin de plus de temps pour comprendre et assimiler. Toutefois, en guise de repère, on considère que, dès l’âge de huit semaines, le chiot doit apprendre à utiliser les caniveaux, la terre ou la pelouse des jardins. Cet apprentissage doit être réalisé avant l’âge de quinze semaines.
Quelques astuces
Voici une astuce qui se révèle précieuse au quotidien. Lorsque vous amenez votre chiot se soulager à l’endroit escompté, dites-lui de temps à autre « fais ». Il va ainsi associer le mot à l’action. Au bout de quelques semaines, vous le lui direz uniquement lorsque vous souhaiterez qu’il élimine sur le champ. Ainsi, avant d’emmener votre chien en un lieu où il ne pourra pas se soulager au moment habituel des sorties quotidiennes, vous constaterez vite que « fais » est un mot magique !
Autre conseil : les sorties quotidiennes doivent être réalisées à heures régulières. Vous éviterez ainsi à votre animal d’avoir à demander de sortir. Il risque en effet d’assimiler « demande » à « sortie » et de multiplier ses demandes !
De même, ne rentrez pas dès que l’animal a éliminé ; poursuivez un peu la promenade. Dans le cas contraire, il associera très vite « élimination » et « retour à la maison », et se retiendra afin de prolonger les promenades !
Malgré tous vos efforts, il peut arriver que votre chien ne comprenne pas que la maison n’est pas l’endroit prévu pour les déjections. Il n’est pas questions ici des « accidents » normaux qui se produisent parfois jusqu’à l’âge de six mois environ, mais d’une incapacité à uriner à heure fixe à l’extérieur. Si tel est le cas, il est important de consulter un vétérinaire car il peut s’agir d’une pathologie du système urinaire.
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Education de base du chien
