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Les « armes » du chat
© Lia Kos / Shutterstock

Les « armes » du chat

Vérifié par un professionnel animalier, Charlotte de MOUZON , Éthologue
Par Lina Rayan

mis à jour le

Les outils à disposition du chat pour chasser sont essentiellement un corps et des organes sensoriels extrêmement efficaces. L’organe sensoriel que le chat exploite le plus durant la phase « exploration » est l’ouïe, particulièrement sensible grâce aussi à la forme et à la grande mobilité des pavillons auriculaires.

Une fois la proie repérée, le chat la regarde fixement, et suit ses mouvements. Lorsque la proie s’arrête et se trouve très près, le chat localise sa victime grâce à ses vibrisses et aux récepteurs de sa bouche.

Corps agile du chat

Pour capturer une proie, le corps agile du chat est fondamental, car il lui permet de courir, de sauter et de marcher silencieusement, tout en contrôlant son appareil musculaire. Il utilise peu en revanche son odorat ; à la différence du chien, le chat ne flaire sa proie qu’à de courtes distances.

Les dents sont les instruments fondamentaux de la chasse. On en compte 30, dont la disposition est typique de celle du carnivore : dans l’arcade supérieure, six incisives, deux canines, six prémolaires et deux molaires ; autant dans l’arcade inférieure, mais avec seulement quatre prémolaires.

Les incisives sont très petites et ne servent pour ainsi dire qu’au nettoyage du poil ; les canines sont grandes, parfaites pour tuer en brisant les vertèbres du cou de la proie en haut de l’épine dorsale. À la base de ces canines se trouvent de nombreuses terminaisons nerveuses qui aident à repérer le point idéal pour donner le coup fatal.

La mastication se fait en partie grâce à ses dents féroces, ses crocs, composés de la dernière prémolaire avant et de la première molaire du bas, qui se ferment en ciseaux, et réduisent ainsi les bouchées en pièces.

Les griffes, tranchantes comme des lames de rasoir, sont un autre outil essentiel à la défense et à l’attaque. Lorsque le chat se promène, ses griffes ne touchent pas terre, car elles sont rétractées ; seules les coussinets plantaires sont en contact avec le sol. Il ne sort ses griffes – outre dans les situations où il doit se défendre ou attaquer – que pour grimper aux arbres et pour marquer son territoire.

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