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© Jacob Davies - Flickr

La pet therapy avec le chat

La rédaction

mis à jour le

Comme chacun sait, la compagnie d’un animal améliore la qualité de la vie et, dans certains cas, facilite et accélère le processus de guérison de certaines pathologies.

Tel est le but de la pet therapy, qui associe les animaux à la traditionnelle thérapie médicamenteuse : chiens, chats, chevaux, ânes, lapins, cochons d’Inde, perroquets, perruches, poules et même des dauphins.

Cette thérapie particulière est très courante aux États-Unis et commence à se répandre largement en Europe, et surtout en France. On l’applique plus particulièrement pour aider les enfants ayant subi des abus ou souffrant de troubles émotionnels, des enfants hospitalisés pour différentes raisons, des individus souffrant d’autisme ou de troubles de la croissance, des personnes soumises à des traitements de récupération physique ou des handicapés permanents, des personnes âgées admises en institut, des malades en phase terminale, des victimes de violences domestiques, des jeunes à risque souffrant de pathologies sociales.

Evaluation des "animaux thérapeutes"

Certaines espèces d’animaux sont plus adaptées que d’autres à venir en aide aux personnes ayant différents types de difficultés. Au-delà du type de l’animal, ce qui est fondamental c’est sa disposition affective et sa nature.

Pour évaluer les aptitudes des « animaux thérapeutes », la Delta Society a mis au point des tests d’évaluation pour s’assurer que :

• Les sujets soient sains et dépourvus de parasites.
• Les sujets aient la capacité d’être sous le contrôle de leur maître et soient en mesure d’obéir aux ordres de base.
• Les sujets réagissent positivement dans des situations types en simulation.

L’animal doit plus particulièrement permettre à un étranger amical de s’approcher et de parler avec son maître ; il doit se laisser toucher, brosser, examiner, promener en laisse, supporter de se retrouver au milieu de la foule, se laisser porter dans les bras par un étranger, réagir sans agressivité en présence d’un autre chien, rester confiant même face à des situations perturbantes, accepter de se laisser caresser même d’une manière un peu gauche, accepter d’être retenu, rester tranquille même en présence d’une personne se comportant de manière étrange et s’approchant de lui, ne pas s’offenser si quelqu’un se montre fâché, supporter d’être bousculé, supporter des personnes qui s’attroupent autour de lui et veulent le caresser, supporter d’être laissé en compagnie d’une personne qu’il ne connaît pas, être sociable.

Le chat, compagnon idéal

Les animaux jouent un rôle fondamental pour satisfaire le besoin de relations affectives de l’homme et favorisent un équilibre psychoaffectif sain. Dans cette optique, le chat a un rôle de premier plan. Il vit facilement dans les maisons, même petites, de l’homme moderne ; il est suffisamment autonome pour ne pas exiger trop d’entretien et de responsabilités, mais il est en même temps un compagnon de vie idéal, joyeux et affectueux. Le seul fait de l’observer dans ses postures élégantes, agiles et parfois comiques, engendre la sérénité et la bonne humeur.

Le chat est le compagnon idéal pour celui qui souffre de dépression, manque de confiance en soi, vit seul et malheureux. Le chat, comme les autres animaux de compagnie, aime son maître de manière inconditionnelle. Il lui permet ainsi de se détendre, d’être lui-même, libéré de ses inhibitions ; pour les personnes ayant eu des problèmes dans leur vie affective et relationnelle, cette relation est très gratifiante et non pas difficile et risquée comme peut l’être une relation avec d’autres personnes.

Le chat leur donne l’opportunité de jouer, se distraire, faire un peu d’exercice physique, parler, rire. Il allège ainsi le stress, au grand bénéfice de leur santé mentale et physique. Le chat agit véritablement comme un médicament à l’action psychosomatique grâce à sa fonction ludique.

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