Un fauteuil auprès du feu. Un chat lové sur les genoux. Le doux son de ses ronronnements qui enrobe la pièce… Si cette image est légèrement clichée, elle génère pour beaucoup de personnes un profond sentiment de satisfaction. Tous les propriétaires de chats vous le diront, la présence d’un chat après une longue journée riche en émotions soulage l’esprit. Des chercheurs se sont penchés sur cette forte propension des chats à calmer les humains et ont pu remonter à la source du bonheur.
A l’instar de la musique, les ronronnements des chats émettent des vibrations basses fréquences, comprises entre 25 et 50 hertz, utiles pour soulager le stress. Voici l'une des hypothèses mises en avant : les corpuscules de Pacini, terminaisons nerveuses situées sur l’épiderme, capteraient ces sonorités et transmettraient des pensées positives au cortex cérébral. Un procédé bien connu des kinésithérapeutes et producteurs de films qui utilisent respectivement ces fréquences pour régénérer les tissus autour des os ou susciter des émotions plus vives lors de passages cinématographiques intenses.
La ronronthérapie, cataplasme pour l’âme
Les ronronnements des chats seraient si efficaces que de nombreux établissements et spécialistes se sont mis à la pratiquer. On ne compte plus les cas de patients, isolés en maisons de retraite ou en hôpitaux qui ne parviennent à guérir qu’en présence de leurs chats. Il n'y a qu'à constater l’installation exponentielle des bars à chats, en France, comme à Paris, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Nice ou Lyon, pour mesurer le succès des chats auprès des humains. Restons cependant prudents : si la présence des chats est liée à un sentiment positif et apaisant pour de nombreux humains, leur ronronnement n'est peut-être pas la seule explication à ce phénomène.
Et les chats, dans tout ça ?
Pour autant, contrairement aux croyances populaires, le chat ronronne aussi bien pour manifester son contentement que son inconfort. Encore plus important, leurs ronronnements soulageraient également leur peur ou leur douleur lorsqu’ils sont en proie à des blessures ou des événements particulièrement anxiogènes.