L’allergie aux chats touche aujourd’hui 10% de la population française et représente la troisième cause d’allergie en général. Et pourtant, de nombreux propriétaires allergiques sautent le pas et décident d’accueillir un matou. Mais existe-t-il des races de chats à privilégier ?
Cohabitation possible entre une personne allergique et un chat
Adopter un chat quand on est allergique peut sembler incompatible. Pourtant, la cohabitation entre un propriétaire allergique et un félin est possible.
Attention tout de même, pour minimiser l’exposition à l’allergène du chat et donc les symptômes, le propriétaire va devoir mettre en place plusieurs astuces comme :
- Nettoyer régulièrement son logement
- Interdire l’accès de la chambre au chat
- Faire castrer/stérilisé son chat
- Traiter le chat avec une lotion antiallergique ou des lingettes
- Réaliser une désensibilisation sur conseil d’un professionnel de santé
- Prendre des médicaments spécifiques si votre médecin le propose…
II existe par ailleurs des aliments pour chats adaptés à ce type de situation. Par exemple, les croquettes Pro Plan® Liveclear® sont réputées pour réduire de 47% les allergènes sur les poils et les squames de chat. Il ne faut que trois semaines pour observer une baisse du niveau d’allergènes sur le chat.
Quelles sont les causes de l’allergie aux chats ?
Nez qui coule, mal de gorge, toux sèche ou même conjonctivite…Les symptômes d’une allergie aux chats sont multiples et peuvent être pénibles à supporter pour la personne allergique.
Une personne allergique aux chats est en réalité sensible à la protéine allergisante Fel D1. C’est cet allergène présent dans la salive et les glandes sébacées du félin qui provoque des symptômes contraignants pour le malade. Cette protéine se retrouve ensuite étalée sur les poils lorsque le chat fait sa toilette, puis répandue dans toute la maison lorsque le chat perd ses poils.
De plus, Fel D1 a tendance à rester en suspension dans l’air pendant de longues périodes et se coller sur différentes surfaces comme le sol ou les tissus. Voilà pourquoi, il n’est pas rare que des personnes allergiques aux poils de chats commencent à ressentir des symptômes même en l’absence de l'animal dans la pièce, voire en dehors même du foyer (1,2).
Y a-t-il des races à privilégier ?
Comme nous vous l’avons indiqué un peu plus haut, une personne allergique peut adopter un chat à condition de respecter quelques conseils.
Il existe un mythe qui suggère que les chats foncés ou ceux dont les poils sont longs seraient susceptibles de déclencher une avalanche de symptômes aux propriétaires : des études menées, notamment en 20193, ont démontré que ni la longueur du pelage ni la couleur des poils n’ont d’influence sur la production de Fel D1.
Il est important de garder en tête qu’il n’existe pas de races de chats « 100% hypoallergénique » ou exempt d’allergène. Tous les chats vont produire la protéine Fel D1, même les chats avec moins de poils ou sans poils.
En revanche, un chat qui a tendance à perdre beaucoup ses poils répandra plus largement l’allergène autour de lui. Adopter une race de chat à poil ras ou un chat nu peut donc aider dans la gestion de l’allergie.
Par ailleurs, certaines races de chats sont connues pour produire moins de Fel D1, comme le Sibérien.
Il a été de plus démontré que le sexe du chat avait une influence sur la production de l’allergène.
En effet, les chats mâles non castrés produisent plus de Fel D1, et cette production diminue avec la castration.
Il est ainsi préférable qu’une personne allergique aux chats s’oriente vers une femelle ou un mâle castré.
Vous l’aurez compris, il n’existe pas forcément de races de chats ’parfaite’ pour faire disparaître les symptômes. Toutes les races de chats doivent être considérées comme allergéniques.
Il est cependant possible d’adopter un chat européen comme un chat pur race, à partir du moment où vous appliquez les différents conseils ci-dessus pour bien cohabiter avec votre compagnon.