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Un chien loup tchécoslovaque

Une chienne a été retrouvée dans un état déplorable

© fpale77 / Shutterstock

Les voisins entendent un chien gémir et décident d'appeler la gendarmerie : ils découvrent une scène d'horreur

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Après avoir entendu les plaintes incessantes d'un chien, les voisins ont décidé d'appeler les secours.

L'affaire remonte à l'été dernier, mais les responsables des faits viennent d'être condamnés. Le 22 juillet 2024, des habitants de Berre-les-Alpes en Alpes-Maritimes (06) contactent la gendarmerie après avoir entendu les gémissements incessants d'un chien dans la maison voisine. 

Sur place, les officiers vont découvrir une véritable scène d'horreur qui ne laissera aucun doute quant au traitement qui est infligé au pauvre animal. 

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Une chienne de 7 mois enchaînée et maltraitée

Dans ce logement où règne une odeur nauséabonde selon le témoignage des gendarmes, une pauvre chienne de race Chien Loup Tchèque est découverte dans un état de détresse extrême. Âgée de 7 mois, la chienne est attachée à une chaîne si courte qu'elle ne peut quasiment plus bouger, et elle est encerclée et recouverte par ses propres excréments. Affamée et maigre, elle se jettera immédiatement sur la nourriture et l'eau qui lui sont proposées. 

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Sur place, le compagnon de la propriétaire de l'animal explique que cette dernière a dû s'absenter précipitamment et qu'il a été mis devant le fait accompli pour venir s'occuper de la chienne, mais ne dispose pas du temps nécessaire. Pourtant, cette situation n'est pas un cas isolé, car le couple avait déjà été sous le coup de signalements antérieurs : au mois de juin 2024, les gendarmes étaient déjà intervenus car la chienne nommée Unka était attachée dans le jardin autour d'un poteau, et s'était totalement bloquée à force d'en faire le tour. Sa gamelle d'eau était inaccessible et renversée, alors qu'une chaleur écrasante régnait sur la région. 

Mais le cas d'Unka n'était pas unique : la propriétaire de l'animal était dans le viseur de plusieurs associations depuis une vingtaine d'années et elle avait possédé de nombreux chiens et avait régulièrement fait parler d'elle pour la négligence qu'ils subissaient. Plusieurs animaux avaient disparu, et d'autres avaient même été recueillis par les associations en question après avoir été trouvés en divagation. 

La principale accusée n'a pas jugé utile d'assister à l'audience, contrairement à son conjoint qui était présent. L'avocat de la propriétaire d'Unka a tenté de défendre sa cliente en mettant en avant une enfance chaotique qui aurait laissé des traces psychologiques, en ajoutant qu'elle aimait véritablement ses animaux, et notamment Unka qu'elle appelait "ma louve". Cependant, cela n'a pas suffit à convaincre le juge, et elle a été condamnée à douze mois de prison sans mandat de dépôt et à deux ans de sursis probatoire, ainsi qu'à une interdiction définitive de posséder un animal. Son conjoint, quant à lui, a été condamné à huit mois de prison avec sursis.

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