Une mobilisation qui a enfin donné un résultat. Le vendredi 2 août 2024 à Ajaccio (Corse du Sud) plusieurs témoins et associations de protection animale se sont réunis au pied d'une résidence concernant une affaire qui agite le voisinage depuis plusieurs mois.
Sur un balcon, un chien de type American Staffordshire Terrier est régulièrement enfermé dans une cage en plein soleil, et malgré plusieurs interventions, sa situation demeurait inchangée.
Un premier contrôle en décembre 2023
Après plusieurs signalements, un premier contrôle avait été effectué en décembre 2023, mais selon l'association "Les sans colliers de Corse" la situation aurait commencé il y a plus d'un an déjà. Sur place, la propriétaire ne semble pas comprendre ce qui lui est reproché et elle affirme qu'elle a le droit d'enfermer son chien.
Comme le rapporte le média France Info, Christophe Kimoliatis, enquêteur auprès de la Fondation Assistance aux Animaux, s'est déplacé trois fois sur les lieux et essayait tant bien que mal de sensibiliser les propriétaires à la situation de leur chien. En outre, l'animal était bien nourri et il était vacciné, mais le jeune couple de propriétaires continue de justifier la mise en cage de l'animal : « Mon chien est en bonne santé. Quand il aboie, c’est normal, il m’entend arriver. Concernant la cage, c’est quand on fait du ménage. Il ne reste pas tout le temps dehors. Je le sors, et il peut aussi aller et venir facilement à l’intérieur de l’appartement. »
Lassé de ces signalements, le propriétaire de l'American Staff avait d'ailleurs dénoncé les photos prises et diffusées sur les réseaux sociaux, estimant qu'il était préférable de venir le voir directement pour parler de la situation.
Les associations l'ont pris au mot ce vendredi 2 août, et se sont présentées vers 18h au pied de l'habitation : après un énième signalement le matin même, une vingtaine de personnes a décidé de se rendre sur place pour une opération sauvetage improvisée.
Plus tard dans la soirée, les propriétaires ont enfin accepté de céder le chien à l'association "Les sans colliers de Corse". Si les associations sur place ont poursuivi le dialogue en indiquant ne pas entamer de poursuites dans un premier temps, les propriétaires du chien auraient quant à eux porté plainte pour diffamation.