Comment faire en sorte de garder son toutou le plus longtemps possible auprès de soi ? C'est la question qui taraude la plupart des propriétaires de chiens, et c'est pour cela que des scientifiques ont tenté d'apporter une réponse concrète à cette problématique.
Dans une étude de taille publiée dans la revue Evolution, Medicine & Public Health, les chercheurs auraient enfin percé le secret des chiens qui vivent le plus longtemps.
Plus de 21 000 chiens étudiés
Pour permettre d'évaluer quels facteurs permettent à nos amis les chiens de rester le plus longtemps possible en bonne santé, les chercheurs de plusieurs organismes américains se sont associés pour passer au crible le quotidien de 21 410 chiens de différentes races, âges, avec des styles de vie diversifiés. Parmi toutes les données analysées, il est ressorti qu'un facteur était cinq fois plus important que les autres : la socialisation.
Dans cette étude de masse, il est clairement apparu que la compagnie d'autres chiens et d'humains permettait à nos compagnons d'avoir une meilleure santé à long terme. Comme l'explique Bri McCoy, biologiste à l'Arizona State University : « Cela montre que, comme pour de nombreux animaux sociaux, y compris les humains, avoir davantage de compagnons sociaux peut être très important pour la santé du chien. »
Pour autant, l'étude montre également que ce facteur est contre-productif quand la présence d'enfants est importante au sein du foyer : l'hypothèse serait que, s'il y a beaucoup d'enfants, ce sont eux qui bénéficient de l'attention en grande majorité et les chiens pourraient être laissés de côté.
Sans grande surprise, l'étude indique également que les chiens ont tendance à vivre plus longtemps dans les foyers les plus aisés. Car même si l'étude confirme que les chiens ont plus de maladies dans les foyers les plus riches, il s'agit simplement d'une question d'accès aux soins : les chiens des foyers aisés se rendent plus souvent chez le vétérinaire et sont donc plus souvent diagnostiqués.
Les chercheurs souhaitent maintenant comprendre le mécanisme inverse et vont poursuivre leurs recherches afin de déterminer pourquoi certains chiens vivent moins longtemps que d'autres : « Dans les recherches futures, nous examinerons les dossiers médicaux vétérinaires électroniques, les mesures moléculaires et immunologiques et les tests physiques à domicile pour générer des mesures plus précises de la santé et de la fragilité du chien de compagnie. » a complété Noah Snyder-Mackler, de l'Arizona State University.
Grâce à ces recherches, il nous sera peut-être possible d'agir directement sur la longévité de nos amis à quatre pattes dans quelques années, afin de profiter d'eux le plus longtemps possible !
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