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Une portée de chiots dans l'herbe

Une portée de chiots dans l'herbe

© The Len / Shutterstock

Pendant le confinement, elle décide d'élever des chiens : 3 ans après, elle va regretter ses très nombreuses portées

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Pendant le confinement, elle décide d'élever des chiens : 3 ans après, elle va regretter ses très nombreuses portées

Face à la demande croissante d'acquisitions d'animaux de compagnie durant le confinement, cette jeune femme a tenté d'avoir sa part du gâteau. 

Kristina Barton, âgée de 28 ans et habitant à l'Ouest du Pays de Galle, a tenté de profiter de la situation inédite créée par le confinement lié à l'épidémie de Covid-19 en 2020.

Voyant que les demandes d'acquisitions d'animaux sont de plus en plus nombreuses à ce moment-là, la jeune femme qui habite à la campagne et gère déjà une entreprise équestre, décide de se lancer dans l'élevage de chiens afin de répondre à la demande des acheteurs potentiels. 

 

Elle tente d'obtenir rapidement la licence officielle qui autorise la pratique de l'activité d'élevage canin, mais échoue aux examens. Qu'à cela ne tienne, Kristina Barton ne souhaite pas voir cette opportunité s'envoler, et décide tout de même de construire les infrastructures nécessaires au début de cette nouvelle affaire. 

9 portées de chiots, et 30 000 d'amende

Rapidement, l'activité d'élevage de Kristina Barton prend forme et sera bientôt source de plaintes du voisinage pour aboiements et présence de chiens qui divaguent. Considérant le nombre de complaintes reçu, la mairie de Carmarthenshire a décidé d'étudier la situation en avril 2021 et a découvert que la jeune femme avait déjà placé des annonces en ligne pour vendre 9 portées de chiots.

Malgré les avertissements des services de la ville, la situation a escaladé en avril 2022 suite à la réception de nouvelles plaintes, auprès de la police cette fois-ci. Une enquête a été diligentée et Kristina Barton a été condamnée à 12 mois de liberté conditionnelle et devra s'acquitter d'un remboursement de plus de 30 000 euros suite à cette pratique illégale du commerce d'animaux. 

Cette condamnation exemplaire rappelle à quel point il est primordial de respecter les règles, d'autant plus quand il s'agit de travailler avec le vivant. 

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