Une étude rapporte que chez l’homme et notamment chez l’enfant un message bien compris l’est pour 25 % grâce à la voix, pour 45 à 50 % par les mimiques faciales et/ou les postures et pour 25 % seulement grâce au contenu verbal. Nous mesurons à travers ces chiffres l’importance du contenu non verbal dans les communications entre humains et c’est de cette aptitude commune que nous allons nous servir pour communiquer avec les animaux.
L’enfant a le sentiment de partager les mêmes codes de communication que ceux de son animal par les réponses de ce dernier à sa parole. En effet, l’animal y répond par des expressions faciales, posturales ou motrices. Et il arrive même que le chien sensibilisé aux vocalisations de l’enfant réponde par le même canal.
L’établissement de contacts physiques entre le chien et l’enfant est un élément particulièrement important de la relation ; il détermine pour une grande part la qualité et l’intensité de celle-ci (en particulier, les contacts établis par l’enfant au moyen de sa tête et de son corps et les contacts additifs traduisent une forte intensité) ; les contacts physiques représentent, d’autre part, la raison la plus fréquente des reculs.
Les contacts physiques à l’initiative de l’enfant sont le plus souvent établis avec la main ; comme on pouvait s’y attendre, ceux à l’initiative du chien le sont plus souvent avec le museau. L’enfant et le chien se comprennent mais contrairement à l’adulte, l’enfant n’exige pas une réponse de la part du chien, et se contente d’une réponse quelle qu’elle soit. Il lui suffit d’un signe, d’un mouvement de tête pour continuer la relation même si ce n’est pas la réponse attendue. Cela facilite beaucoup la relation.
Chiens et enfants
