Le squelette du chat est composé de presque 300 os. Les caractéristiques de l’appareil locomoteur sont toutes orientées vers l’agilité, la souplesse et le dynamisme les plus extrêmes. L’épine dorsale est flexible, la queue peut bouger dans toutes les directions, les omoplates sont libres et les clavicules très petites.
Au niveau de la tête, on remarque les fortes mâchoires dotées de muscles puissants et les dents (30 en tout) très développées, même si le chat ne mastique pas et ne broie pas la nourriture, mais l’avale en petits morceaux. La mâchoire supérieure a seize dents, la mâchoire inférieure quatorze. Les canines, au nombre de quatre, sont très pointues et inclinées vers l’intérieur, servant à capturer et à bloquer la proie. Les dents de lait poussent entre le quinzième et le vingtième jour de vie et sont ensuite remplacées entre le septième ou le huitième mois.
Les membres sont eux aussi agiles et puissants ; les postérieurs sont les plus puissants, en mesure d’imprimer des poussées fortes et rapides, plus élastiques que les antérieurs, adaptés eux à un rôle de gouvernail et d’amortisseurs dans les accélérations rapides de la course vers la proie.
Une allure souple et silencieuse
Les membres antérieurs, dotés de cinq doigts dont un éperon placé en hauteur, ont des griffes très affilées et rétractables, qui ont pour fonction importante de tomber les premières sur la proie pour l’immobiliser. Les membres postérieurs, portant quatre doigts, sont eux aussi dotés de griffes très fortes qui ne servent toutefois qu’à renforcer la prise lorsque le chat se déplace sur des terrains pentus (le tronc d’un arbre, par exemple) en montée.
La mobilité des membres postérieurs est beaucoup plus limitée que celle des membres antérieurs, justement à cause de leur rôle avant tout propulsif. Normalement, le chat marche en posant ses coussinets sur le sol, qui lui permettent l’allure souple et silencieuse que tout le monde connaît.
La caractéristique principale de l’appareil musculaire, dans l’ensemble très puissant et développé – ce qui est normal pour un prédateur – est la présence mineure de tendons et de ligaments qui le relient au squelette. Ceux-ci sont remplacés par des bandes de petits muscles en mesure de s’étirer et de s’allonger beaucoup plus qu’un tendon normal.
A lire aussi : Comment savoir si le chat a mal ?