Lundi poulet, mardi lapin, mercredi pâté de thon, et ainsi de suite. Un menu de restaurant ? Non : ce ne sont que les plats proposés à un chat dans l’espoir que quelque chose lui plaise. C’est parfois le cas, mais, la plupart du temps, le chat fait la grève de la faim, bien qu’il soit en pleine forme. Remords et reddition du maître : la valse des menus recommence comme précédemment.
La majeure partie des maîtres de chat se comporte de cette façon. Voyons pourquoi, et ce qu’il faut faire pour que le chat ait une alimentation à la fois saine et bonne sans céder à l’énervement à chaque repas.
Si le chaton n’est pas encore sevré
Dans ce cas, il est assez facile de le familiariser avec un régime varié, mais simple. C’est en effet durant la période de sevrage, quand on passe du régime lacté au régime solide, que se commettent les erreurs alimentaires les plus fréquentes. Si la mère est là, le chaton s’habitue à manger ce qu’on lui offre, des croquettes aux souris en passant par les grillons et la nourriture en boîte, en fonction de ses propres penchants alimentaires.
Si l’on adopte une jeune chatte au moment du sevrage, il faut penser à cette règle et apprendre au chaton à manger de tout (y compris des légumes).
Si le chat est déjà sevré ou s’il est adulte
Il est moins difficile d’éduquer un chaton qu’un chat adulte à un nouveau régime, mais on utilisera la même astuce. Elle consiste à intégrer progressivement et en quantités de plus en plus élevées un aliment nouveau à la nourriture que le chat consomme habituellement, sachant que la mutation complète peut nécessiter 20 à 30 jours, pendant lesquels il faudra être très patient. La victoire est garantie avec les chatons. Elle est un peu plus difficile avec les adultes.