Le coeur des bénévoles de l'association "Réflexe Adoption" est bien lourd après ce nouveau sauvetage.
Jeudi 22 mai 2025, l'association a détaillé le récit d'une intervention urgente sur demande de leur vétérinaire. Après avoir reçu la propriétaire de deux chiennes Yorkshire senior, l'équipe de la clinique s'est retrouvée dans une situation très complexe qui demandait du renfort.
Elle amène ses chiennes pour les faire euthanasier
La propriétaire des deux animaux s'est présentée dans cette clinique vétérinaire et a fait une requête très claire : elle souhaitait faire euthanasier ses deux chiennes âgées, justifiant sa volonté en expliquant que les petites York étaient trop vieilles, trop malades et qu'elle n'avait plus la possibilité de s'en occuper.
Au premier coup d'oeil, le vétérinaire a pu constater l'état lamentable des deux chiennes : visiblement négligées, elles étaient atteintes de diverses pathologies, de blessures non soignées, et elles n'arrivaient plus à dissimuler leur souffrance permanente. Malgré ce sombre bilan, le vétérinaire ne souhaitait pas pratiquer une euthanasie de complaisance et voulait envisager les possibilités de traitements pour les remettre sur pattes. Il a donc entrepris les démarches pour prendre les petites chiennes sous son aile et a contacté l'association pour obtenir de l'aide.
Lorsque l'association "Réflexe Adoption" est arrivée sur les lieux, le choc a été rude. Les petites Yorkshire faisaient vraiment peine à voir, et il était déjà trop tard pour l'une d'entre elles. Atteinte d'un cancer mammaire, elle avait des plaies béantes au niveau des tumeurs et avait terriblement mal. À ce stade avancé de la maladie, il n'y avait malheureusement plus d'espoir pour elle, et il a été convenu d'abréger ses souffrances afin de la laisser partir en douceur et avec dignité.
L'autre petite chienne, nommée Babou, a eu plus de chance dans ce malheur. Âgée de 12 ans, elle porte les stigmates de son triste passé : elle n'a plus aucune dent, plus de poils au niveau de l'arrière-train, et des rotules luxées qui rendent ses mouvements difficiles. Après de premières investigations, l'association a pu en savoir plus sur ses précédentes conditions de vie : la petite chienne vivait enfermée dans une cage en permanence, et sa propriétaire ne la touchait qu'avec des gants, et que si nécessaire, estimant visiblement qu'elle était trop "sale".
Pourtant, Babou est un petit amour. Prise en charge par l'association, elle a pu être placée dans une famille d'accueil temporaire et n'a montré que de la gentillesse et de la reconnaissance : elle découvre le bonheur dans un petit jardin, les odeurs, le vent et la nature... et tel un chiot, la petite mamie semble sans cesse émerveillée par toutes ces nouveautés. Aujourd'hui, l'association espère lui trouver des adoptants définitifs afin qu'elle puisse finir sa vie entourée d'amour et de respect.