Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses excuses à Angela Merkel pour un incident survenu en 2007. Il avait alors amené son Labrador à une rencontre avec l'ancienne chancelière allemande, ignorant sa cynophobie.
« Je ne savais pas qu'elle avait peur des chiens », a déclaré Poutine, interrogé sur un passage des mémoires de Angela Merkel intitulé « Freiheit » (Liberté).
Vladimir Poutine « Si je l'avais su, je ne l'aurais jamais fait. »
17 ans après : Poutine demande pardon à Merkel
Lors de cette rencontre entre les deux chefs d'État à Sotchi il y a 17 ans, Poutine avait fait entrer son Labrador noir dans la pièce. Le chien, prénommé Koni, s'était approché de la chancelière allemande pour la renifler.
Une photo célèbre de cette rencontre montre le grand chien noir au milieu de la salle. Merkel, mordue par un chien dans sa jeunesse, regarde l'animal avec une expression inquiète, tandis que Poutine observe la scène en souriant.
Merkel : Poutine voulait démontrer son pouvoir avec son chien
Dans ses mémoires de plus de 740 pages, l'ancienne chancelière, aujourd'hui âgée de 70 ans, écrit que Poutine a semblé apprécier la situation et qu'il voulait peut-être démontrer son pouvoir ou la mettre mal à l'aise. Elle ajoute que Poutine et ses collaborateurs savaient pertinemment qu'elle avait une peur panique des chiens.
Le président russe assure aujourd'hui, 17 ans plus tard, qu'il voulait créer une « atmosphère détendue et agréable ». Il a présenté ses excuses à Angela Merkel et affirme qu'il ne voulait pas lui causer de peine.
Poutine, ami des chiens
Poutine possède plusieurs chiens et est connu pour être un amoureux des animaux. Sachant cela, l'équipe de la chancelière allemande avait expressément demandé au chef du Kremlin de ne pas amener son chien lors de leurs différentes rencontres.
Poutine aurait respecté ce souhait lors de leur toute première rencontre à Moscou en 2006. Il lui avait alors offert un cadeau diplomatique : un chien en peluche noir et blanc. Poutine lui aurait dit que ce chien ne mordait pas et Merkel aurait fait « bonne figure », écrit-elle.