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Un Staffordshire Bull Terrier

Un Staffordshire Bull Terrier a été victime de terribles sévices

© Crystal Clear Photographs / Shutterstock

Reims : ils retrouvent leur chien torturé et les autorités décident de classer la plainte sans suite

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Après sa fugue, ce chien a malheureusement été victime de sévices effroyables.

Le 20 août 2024, un Staffordshire Bull Terrier nommé Lasko a fait une fugue de son domicile à cause d'un portail mal fermé, et il en a malheureusement payé le prix fort. 

Pendant trois jours, le chien âgé de 7 ans n'avait été vu par personne dans les rues de Reims (51), jusqu'à ce qu'il soit retrouvé agonisant sous un camion par les propriétaires du véhicule. Conduit d'urgence chez le vétérinaire, le bilan de l'équipe médicale va révéler le calvaire subi par ce pauvre animal. 

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Une véritable torture

Blessé de toutes parts, le pauvre Lasko avait de nombreux hématomes, des lacérations, des brûlures, et une fracture de la colonne vertébrale. Paralysé et déshydraté, il n'a malheureusement pas survécu malgré les soins intensifs au sein de la clinique vétérinaire. 

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Accompagnée par l'association "Une Patte vers l’Avenir", la maîtresse de Lasko a pu faire pratiquer une autopsie dont le coût a été pris en charge grâce à une cagnotte en ligne. Dans le rapport, de nouveaux détails sur les sévices subis par l'animal ont été découverts : il aurait également été victime de violences sexuelles, après la constatation d'une tuméfaction anale. 

Aujourd'hui, malgré un dépôt de plainte, l'enquête a été classée sans suite, faute de témoins pouvant mener à une quelconque piste. Réclamant une justice pour Lasko, l'association "Une Patte vers l’Avenir" a lancé un appel à témoins sur sa page Facebook afin que l'enquête puisse être rouverte.

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1 commentaire

  • koukki
    koukki
    Il s'agit d'un cas très sérieux de torture, maltraitance et mise en danger de la vie. Si la justice, qu'on appelle, "JUSTICE " ne peut pas constater ces horreurs, elles n'existent pas.


    L'article 521-1 du code pénal est ainsi modifié :
    1° Au premier alinéa, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » et le montant : « 30 000 euros » est remplacé par le montant : « 45 000 euros » ;
    2° Après le même premier alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
    « Lorsque les faits ont entraîné la mort de l'animal, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.
    « Est considéré comme circonstance aggravante du délit mentionné au premier alinéa le fait de le commettre en présence d'un mineur. » ;
    3° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
    « Lorsqu'ils sont commis avec circonstance aggravante, sauf lorsque les faits ont entraîné la mort de l'animal, les délits mentionnés au présent article sont punis de quatre ans d'emprisonnement et de 60 000 euros d'amende. »
    Ce que ce chien à vécu, Ce que ce chien a enduré ne semble pas avoir froissé la justice française. Quelle est donc la signification d'une telle ignorance?, Pour moi, le simple fait de renvoyer un être vivant à son tortionnaire me pousse à croire que je suis légitime pour faire justice moi-même. Il serait pertinent de porter cette affaire devant les juges qui ont décrété la mort de ce chien, sachant ce qui l'attendait, en le renvoyant à son tortionnaire. Qui pose la question? Moi, nous, ceux qui luttent contre ces mauvais traitements. Honte à ces juges.
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