Un habitant de Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime) a été présenté devant le tribunal ce lundi 7 octobre 2024 et a été jugé pour des faits de maltraitance survenus au début de l'année 2023.
Grâce à une voisine qui a fait un signalement auprès des gendarmes, un chiot de 6 mois avait été retiré des mains de l'homme qui lui faisait vivre un véritable calvaire au quotidien.
Un homme fortement alcoolisé
Âgé d'une quarantaine d'années, le propriétaire de l'animal a reçu la visite des gendarmes après qu'une voisine ait entendu les cris stridents de l'animal en détresse. Sur place, les officiers découvrent un homme qui présente des signes d'alcoolisation importante et ils comprennent rapidement que les conditions de vie du chiot sont insoutenables.
Dans le logement jonché d'excréments, les forces de l'ordre trouvent rapidement le chiot qui semble avoir du mal à se mouvoir. D'après un second témoignage, le propriétaire du chien l'aurait également violemment jeté au sol par le passé.
Saisi sur-le-champ, le petit chien a été conduit chez un vétérinaire qui fera de terribles constatations : les yeux larmoyants à cause d'un probable excès de fumée de cigarettes dans l'appartement, il a aussi été brûlé avec des mégots au niveau des oreilles et des paupières, il a le bassin fracturé et devra subir une intervention chirurgicale. Pour soulager son animal, l'homme de 40 ans lui avait administré des doses de paracétamol...
Lors de l'audience, l'homme expliquera ne se souvenir de rien, comme le rapporte Le Courrier Cauchois : « Je ne me souviens absolument de rien, je suis désolé, ce n'est pas moi. Il m'est arrivé de tomber sur le chien et de lui avoir donné du Doliprane. »
À la barre, l'homme justifiera ses actes en expliquant sa situation personnelle au moment des faits : après avoir subi la perte de sa grand-mère et de sa mère durant la même année, il était tombé dans l'alcool. Mais aujourd'hui, l'homme a indiqué avoir suivi un traitement et ne plus abuser de ces substances, notamment en regard de son système hépatique fragilisé.
Avant sa sortie du prétoire, l'homme a été condamné à une peine de 90 jours-amendes à 6 euros ainsi qu'à une interdiction définitive de posséder un animal.
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