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Un chien malinois

Le Malinois avait été retrouvé dans un état grave

© Metz Eric / Shutterstock

Il avait laissé son chien pour mort après l'avoir frappé : un homme a été condamné à 2 ans de prison ferme

Par Anaïs Drux Autrice

Publié le

Il avait laissé son chien pour mort après l'avoir frappé : un homme a été condamné à 2 ans de prison ferme

En avril 2024, un chien avait été découvert gisant au sol après un déferlement de haine de la part de son propriétaire.

En avril 2024, l'association "Action Protection Animale" était venue au secours d'un chien de race Malinois après un signalement de la part de voisins.

Dans ce logement situé aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le commissariat de Bondy s'était déplacé chez un agent de sécurité pour vérifier les suspicions de maltraitance. Sur place, les forces de l'ordre ont découvert une véritable scène d'horreur. 

Dans l'appartement maculé de sang, le pauvre chien avait été retrouvé gisant au sol, laissé pour mort dans la salle de bain. Confié à l'association "Action Protection Animale", il avait été hospitalisé avec un pronostic vital très réduit. 

Le propriétaire de l'animal avait été placé en garde à vue dans la foulée, et il avait totalement nié les faits, expliquant notamment la présence de sang par une blessure au niveau de ses orteils. Il a été présenté devant le tribunal judiciaire de Bobigny ce lundi 30 septembre 2024.

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Deux ans de prison ferme

Multirécidiviste d'après "Action Protection Animale" qui a déposé plainte, l'homme avait déjà été condamné 17 fois par le passé, dont au moins une fois pour avoir tué un chien. Il était également passé deux fois devant la cour d'assise. 

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Ce lundi 30 septembre 2024, l'homme n'était pas présent à son jugement, mais il a été condamné à 2 ans de prison avec mandat d’arrêt. Il a également écopé de 1 000 euros d'amende et d'une interdiction définitive de détenir un animal et d'exercer une activité en lien avec les animaux, ainsi que la confiscation du Malinois nommé Mabrouk. 

Selon les propos de Christophe Gérard, avocat de l'association de défense animale Stéphane Lamart, recueillis par BFM Paris Île-de-France, cette condamnation est singulière : « La condamnation est remarquable dans la mesure où très souvent pour des faits similaires, nous n'avons pas forcément des peines de prison ou des peines de prison ferme. »

Aujourd'hui, si Mabrouk a miraculeusement survécu, il reste traumatisé par cette vie de violence et peut avoir des réactions peu compatibles avec une potentielle adoption. Il est toujours au sein de l'association "Action Protection Animale" qui espère malgré tout pouvoir lui offrir une véritable famille un jour. 

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