C’est l’une des hantises des propriétaires : trouver des puces et/ou des tiques sur son animal de compagnie.
Si ces parasites étaient généralement détectés à l’arrivée des beaux jours, le dérèglement climatique a changé la donne.
Désormais, ces nuisibles voient leur activité prolongée tout au long de l’année en raison des hivers plus doux et des températures plus chaudes.
Le vétérinaire : le premier interlocuteur
Une enquête réalisée en mars 2024 par OpinonWay pour MSD Santé Animale auprès de 1.000 propriétaires de chiens en France a souhaité mettre en lumière les connaissances et les habitudes des « pet parents » sur ces parasites qui peuvent leur mener la vie dure.
Premier enseignement de ce sondage, 64% des propriétaires ont déjà été confrontés à des puces ou des tiques sur leur chien. Pour tenter d’en venir à bout, ils sont 90% à utiliser un produit antiparasitaire externe et 58% vont même jusqu’à en utiliser de manière préventive.
Second enseignement, 90% des pet parents se tournent principalement vers leur vétérinaire afin d’obtenir des conseils. Ce sont les « pipettes » aussi appelés « spot-on » qui sont majoritairement plébiscitées (65%), puis les comprimés (52%) et les colliers (44%).
Si les propriétaires ont conscience qu’il est important de protéger leur animal, ils ne savent pas forcément qu’il est essentiel de le protéger tout au long de l’année. En atteste ce chiffre, 96% des sondés pensent que les antiparasitaires doivent être utilisés seulement à la saison printemps/été.
D’ailleurs, seul 1 propriétaire sur 2 déclare faire très attention aux dates d’administration et au renouvellement du traitement. Un propriétaire sur 3 (35%) déclare que penser à renouveler le traitement antiparasitaire de leur animal est une source de stress ou rajouter une charge mentale.
Des risques pour les animaux et les Hommes
Pourtant, les tiques et autres puces ne sont pas seulement risqués pour les animaux mais ils le sont aussi pour les Humains.
En effet, ces parasites sont à l’origine de l’infestation des foyers et responsables de la transmission de maladies vectorielles graves et zoonoses (maladies transmissibles aux humains comme la maladie de Lyme).
Pour éviter des désagréments et des maladies, mieux vaut surveiller son animal tout au long de l’année, consulter régulièrement son vétérinaire en le questionnant sur le traitement parasitaire adapté à son animal, et bien entendu, ne pas louper sa date d’administration !