Durant l’été 2015, la maison du couple est cambriolée. A la suite de cet événement, l’homme et la femme décident alors d’adopter un chien. Leur choix se porte sur un croisé Husky-Labrador, supposé éloigner les voleurs qui rôderaient autour de leur habitation. Problème : cette mission de gardiennage s’avère poussée à l’extrême… au point que le chien reste seul plusieurs jours dans le petit jardin.
Le chien, livré à lui-même plusieurs jours
En avril déjà, quelques mois après l’arrivée du chien dans le foyer, la famille part en vacances en laissant son chien enfermé dehors. Réveillée par les aboiements incessants de l’animal durant la nuit, Fabienne, une voisine, prévient la SPA. « Ils m’ont expliqué que je ne pouvais rien faire pour le chien », raconte-t-elle à Ouest-France.
La situation se réitère à l’occasion du week-end de l’Ascension durant lequel le chien est à nouveau livré à lui-même. Et ce, durant quatre jours ! « Nous sommes plusieurs voisins à avoir envoyé des courriers à la SPA suite à cet incident », poursuit Fabienne. Mais en vain.
En juillet dernier, les propriétaires quittent la Bretagne pour passer leurs vacances en Grèce. Belote et rebelote, leur chien est condamné à la solitude dans ces quelques mètres carrés de jardin pendant dix jours ! Le Husky-Labrador ne fait qu’aboyer, exaspérant chaque jour davantage les voisins. Une vingtaine de personnes sont concernées par ces nuisances. Certains relatent avoir vu « des inconnus » enjamber le portail pour nourrir le chien une fois par jour.
Pourtant, cette situation ne semble pas déranger le couple – désormais rentré de vacances - outre-mesure. Ce qui l’ennuie, en revanche, c’est l’ampleur que prend cette affaire. Car entre temps, le problème est remonté jusqu’aux oreilles de la mairie, et une enquête de police a été ouverte. Le maître du chien se défend : « notre chien n’est pas maltraité. Il est mieux dans notre jardin que dans une cage de la SPA. Nos amis sont venus le nourrir tous les jours. » L’enquête révèlera si oui ou non, ce chien doit vivre ailleurs… que dans ce jardin.
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