Ce qui tu as dis est très juste Almerias, et je suis d'accord avec tout, sauf un tout petit point.
Pour rappel, le véganisme refuse l'élevage, et ne cautionne pas le fait de tuer plus que nécessaire. Hors, il y des dizaines de milliers d'années, les hommes, dits préhistoriques, ne vivaient que de chasse, et de cueillette. Ils ne tuaient que le nécessaire, et il n'y avait aucun gaspillage. Ainsi, on peut considérer, à juste titre, je pense, que les hommes préhistoriques étaient véganes.
Ainsi, les hommes en pu survivre des milliers et des milliers d'années en étant véganes.
Bien entendu, je ne souhaite pas retourner à l'âge de pierre, mais je tenait à éclaircir ce point.
En fait, pour moi, le véganisme ne devrait même pas exister. Une notion n'existe que parce qu'elle a un opposé. Le monde n'est pas végane, mais s'il y avait un peu plus de justice et d'égalité sur cette Terre, il le serait. L'élevage n'a pas de raison d'être. On peut vivre sans. Sans élevage, pas de véganisme, juste une "norme".
Ces fameuses normes, justement, qui guident notre conduite, chacun de gestes, ont été établies par une société spéciste. Ainsi, le végane est celui qui est " diffèrent". Celui qui est pointé du doigt. Parce qu'il s'attaque aux normes de cette société, en remettant en cause ses fondements. On dit que l'homme évolue vite, mais c'est faux. Il n'évolue qu'en surface, dans le fond, il reste le même, et il lui faut beaucoup de temps pour changer. Il a peur de renoncer au passé, à ces traditions. Si ses parents l'on fait, pour lui c'est juste.
Durant la ségrégation aux USA, le blanc qui laissait sa place au noir dans le bus, était pointé du doigt. Pourtant, il n'avait rien fait de mal, il avait seulement admis que tous les hommes étaient égaux. Les véganes ont juste admis que les animaux sont égaux.
