Véganisme/Végétarisme~~DÉBAT~~

@Lorna

Pour moi les autres espèces se tuent entre elles pour survivrent mais si toi tu n'es pas obligé tu te rends contre que ce massacre n'est pas obligé ou peu être largement réduit Que fais-tu ?

Pour la ruche tu es très bas sur l'échelle de cruauté si on peu parlé de cruauté mais n'oublie pas que ces abeilles produisent ce miel pour elle... elles travaillent toutes la journée pour produire ce miel et HOP on lui vole.

Après si tu mets TA ruche au fond de TON jardin pour TA consommation tu ne va pas prendre trop de miel, je suppose tu comprends ?

Par contre boire du lait est cruel car en payant tu sépares une mère de son fils et les conséquences qui suivent.

Rejeter la société de consommation telle qu'elle existe aujourd'hui dans les pays industrialisés c'est une chose, mais ça ne veut pas dire qu'on exploite forcément un animal ou qu'on le fait souffrir en utilisant les substances qu'il produit : on commence à avancer un peu dans le débat. Malheureusement ces nuances apparaissent rarement dans les contenus de propagande végane. Je n'ai pas trouvé un seul article ou vidéo qui en parle.

On accepte donc que la nature fonctionne ainsi : rien ne se perd, tout se transforme. Cela fait des millions d'années que les espèces vivantes se nourrissent les unes des autres. La prédation, aussi cruelle soit elle selon notre jugement personnel, fait partie intégrante de l'équilibre biologique (et entre passer à l'abattoir et me faire bouffer les entrailles vivante par une lionne, mon choix est vite fait). Si demain on appuie sur un interrupteur qui met fin à toute prédation et qui isole chaque espèce dans son cycle individuel (chaque espèce peut uniquement utiliser ses propres substances), c'est juste la fin du monde, game over.

À partir de là, il nous reste à définir les limites de ce fameux concept d'exploitation. Il existe dans la nature des formes d'exploitation qui feraient la une des journaux si elles étaient utilisées par les humains... Il n'y a qu'à ce renseigner sur certaines espèces parasites ou opportunistes. Alors si moi, en tant qu'humaine, j'installe une ruche dans mon pré pour en consommer le miel, je suis où sur l'échelle de la cruauté ? Le jugement sera prononcé dans notre petit tribunal humain et nous ne sommes pas des Dieux omniscients.

En effet le véganisme est le fait de retirer de son alimentation et de son quotidien tout ce qui est de l'exploitation animal et/ou qui peut le faire souffrir.

Mais on doit faire son maximum, par exemple si tu as des produits testés sur animaux chez toi (que tu as acheté après être devenue végane) tu peu pas te considéré végane mais si tu as un organisme qui ne digère/assimile pas les protéines animal et que tu manges de la viande tu peux de considéré végane si tu en mange juste le nécessaire !

@Lorna

Tu as tout à fait raison Lorna, mais certains carnistes sont arrivés en nous disant que c'était dangereux, etc donc on n'est bien obligé de leur démontrer que non le véganisme ou végétarisme n'est pas forcément dangereux et qu'il faut arrêter de prendre quelques cas pour en faire une généralité.

C'est tout à fait vrai on devient végane ou végétarien pour les animaux mais on peut comme même rajouter que cela à des points positifs en dehors de ne pas tuer ou esclavager des animaux.

Pour rappel :

Le véganisme est une idéologie basée sur l'antispécisme, qui vise à l'abolition de la domination de l'espèce humaine.

Un végane n'utilisera pas d'animal, tout comme il ne tuera pas d'animal, si ce n'est pas nécessaire à sa survie.

Ainsi, les aborigènes suivent un mode de vie "végane". Solenneb et Amélienoah suivent également une forme de véganisme.

Temple Grandin... Une grande femme qui fit de grandes choses, en effet.

Mais qui resta convaincue qu'on pouvait tuer avec respect.

Tu as raison Lorna. On n'est végane ni pour les Hommes, ni pour la Terre, mais pour les animaux. Seulement, on doit bien répondre lorsqu'on nous dit que le véganisme est nocif pour la planète, ou que les légumes aussi ont une âme.

Bref, pour revenir à vos idées respectables, vous avez choisi une voie/une façon de vous engager pour tenter de faire cesser la souffrance animale : le véganisme. D'après tout ce que j'ai pu lire, c'est un engagement particulièrement radical qui exclu toute forme de dépendance entre humains et animaux (un concept à la fois assez mal défini et difficilement quantifiable : cette dépendance, elle commence où, elle s'arrête où ?). Les aborigènes qui mangent le miel de leurs forêts vous les mettez où dans votre tableau ? Et les communautés qui vivent de la pêche ? Soyez un minimum conscientes des limites de vos raisonnements.

Un tel engagement est forcément, en soi, marginal. Ce n'est pas quelque chose qui est généralisable ou qui a vocation à amorçer une révolution sociale. Certaines d'entres vous semblent persuadées de faire partie d'une nouvelle caste humaine révolutionnaire, mais l'évolution d'un système ça se fait ensemble, pas en se divisant en groupuscules radicaux et éventuellement haineux. Dans un autre registre, il y a des personnes qui s'engagent avec un véritable savoir (scientifique/agronomique, etc.) pour promouvoir concrètement l'adoption de méthodes plus respectueuses du vivant, plus écologiques et durables dans une industrie dont ils connaissent les rouages. Exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_Grandin.

Pour faire des "grandes" choses il faut savoir où on met les pieds et avoir le sens du compromis. Savoir aussi dialoguer avec ceux qui ont des intérêts contraires aux vôtres... Après si on ressent le besoin de faire des choix radicaux dans sa vie, rien ne nous en empêche, mais ça reste individuel.

Le régime vegan ne serait pas le plus intéressant ni du point de vue environnemental, ni du point de vue humanitaire (nourrir un maximum de personnes) : http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/05/devenir-vegan-environnement_n_11346558.html. Je prends une source pour exemple, après il y en a plein d'autres pour ceux qui veulent taper dans les chiffres, les stats, les études, etc.

Blue fairy a dit plus haut "un débat animé reste un débat" : tout à fait. Par contre l'intérêt d'un débat il me semble, c'est d'échanger des IDÉES, pas de se battre à coups de vidéos chocs ou d'anecdotes douteuses plus ou moins sans rapport avec le thème...

Alors les défenseurs du véganisme, ou plutôt les "défenseuses" (grande majorité féminine ici), reconnaissez votre engagement comme IDÉOLOGIQUE avant tout (philosophique si on veut, appelez ça comme vous voulez), et ne vous fatiguez pas trop à jouer sur l'écologie, la science, ou même l'éthologie, des domaines que vous ne maîtrisez certainement pas plus que n'importe quel mangeur de viande. Vous devriez prendre conscience que votre acharnement à faire valoir des arguments scientifiques vous discrédite plus qu'autre chose. C'est donc contre-productif pour vous qui souhaiteriez convaincre un maximum de personnes. La vérité c'est que vous n'en savez pas plus que n'importe qui, mais simplement vous êtes dégoûtées par certains aspect du système que vous rejetez et c'est légitime, pas besoin d'aller chercher plus loin.

Les seuls arguments qui me parlent/touchent sur ces 31 pages sont vos arguments idéologiques. Prendre du recul par rapport au système dans lequel on évolue et cultiver un regard critique c'est tout à fait respectable et positif (d'autant plus quand on constate le très jeune âge de certaines). Mais quand on défend des idées il faut reconnaître que ce sont des idées, ni plus, ni moins... Et résister à l'envie d'aller manger à tous les râteliers et tourner la moindre anecdote à son avantage :-)

Moi aussi je pourrais vous dire qu'en tant qu'omnivore je suis en excellente santé alors que ma copine machin, végétarienne depuis toujours à des gros problèmes de carences, d'allergie et (assez surprenant) de surpoids... Et après ? on ne fait pas un débat avec ça, ça ne veut rien dire.