Le véganisme

Utilisateur anonyme
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Aloha !

Je me présente, je sui une collégienne (13 ans en septembre) et après avoir fait l'expérience du végétarisme durant un peu moins d'un an, mes parents m'ont forcé à arrêté car j'ai eu une angine ( pas très original en hiver surtout quand c'était au mois de décembre et qu'on est au ski).

A ce jour, j'aimerai non pas redevenir VEGETARIENNE mais VEGAN car je pense que séparer un veau de sa mère à la naissance pour récupérer du lait à sa place c'est pas très éthique tout comme mettre des poules dans une cage où elles ne peuvent pas bouger, destiner à produire des oeufs puis de nuggets...

Seulement mes parents y sont parfaitement opposés ne serait-ce que du végétarisme...

Quelqu'un pourrait-il me donner des astuces pour les convaincre de me laisser adopter le régime alimentaire que je veux ?

77 réponses
Utilisateur anonyme
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Encore une pratique barbare et lâche. Comment peut-on trouver du plaisir à retirer des vies ?

Au collège on a lu une pièce de théâtre (La guerre de Troie n'aura pas lieu), et un personnage explique pourquoi les hommes aiment faire la guerre. Selon lui, c'est parce qu'ils se prennent pour des dieux lorsque le destin de leur adversaire ne dépend que d'eux. Ça fait réfléchir.

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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

Fripouille, réguler ce n'est pas faire n'importe quoi : on doit avoir un équilibre, ne tomber dans aucun excès : avant on disait "il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger".Nous pêchons par les excès : trop ou trop peu et pour la viande c'est pareil.Nous passons toujours d'un extrême à l'autre pour tout. Nous ne sommes pas de la même époque , nous n'avons pas la même vision des choses. Nous ne sommes pas fait pour un monde vegan : nos cultures et notre sol ne s'y prêtent pas, à grande échelle c'est incompatible avec notre nature : ce que tu crois manger de bio ou naturel ne l'est plus, nos sols sont plus que qu'âbimés et les industriels qui préparent tes céréales et les 3/4 de notre alimentation, par profit, font énormément de mal à cette nature (cherche comment on prépare tous les produits qui te sont si "indispensables", regarde les explications (pourquoi il y a du porc, des chenilles dans tes bonbons), l'huile de palme du nutella...Tout cela est un peu pourri ces derniers temps : il y a une population mondiale trop importante à nourrir...Je suis pour une alimentation plus saine, plus équilibrée. Je suis d'accord avec toi : pour trouver de la bonne viande (avec un respect de l'animal : ça existe ! : je suis dans une région respectueuse de ses "vaches") on ne peut pas aller en hypermarché (pour les légumes non plus d'ailleurs) et c'est plus cher donc pas de miracle : on limite les quantités, on cherche.. Vivre sainement ce n'est pas se gaver, c'est manger de tout en quantité normale et privilégier les produits qui sont le moins possible "transformés".

" Sylvie "
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Utilisateur anonyme
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En soi, c'est vrai qu'un monde vegan serait difficile à atteindre. Le véganisme d'une personne ne sert à rien. Mais je pense que si on devient vegan, c'est parce que, moralement, on n'arrive pas à vivre sur le dos d'innocents.

On ne fait pas que des choses parce qu'elle servent. Pourquoi tu nourris bien tes chiens ? Après tout, ça ne te sert à rien. Mais je pense qu'il serait impensable pour toi de ne pas les nourrir et de les battre.

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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

Mais aimer les animaux, ce n'est pas être vegan. Aimer les animaux, c'est au départ n'avoir près de soi que des animaux auxquels on s'engage à donner une vie heureuse, que l'on respecte, dans la vie comme au moment de leur mort. Il n'y a pas que la violence de la mort : quand on élève un chien en lui faisant subir : toilettage, expositions, vêtements, vie en appartement, solitude...quand on élève un NAC pour notre plaisir, loin de sa vie normale, quand on chasse quand effectivement c'est un "sport" ? un plaisir ? gratuit car nous n'en avons pas besoin pour vivre, quand on autorise, qu'on participe, qu'on assiste à une corrida (en sachant pertinemment que l'animal va y laisser sa peau et que s'il résiste et blesse le torrerro, c'est sa mère que l'on tuera car elle aura donné un "mauvais" taureau, quand on s'extasie dans les zoos (qui sont là pour l'argent pas pour sauver les espèces), quand on ne fait pas le nécessaire pour surveiller les abattoirs (là aussi vaste sujet qui ne parle pas seulement des sauvages qui tuent et font mal par sadisme : on oublie les espaces et leur forme qui devraient apaiser les animaux : pas le temps ! trop cher! Il faudra que je raconte l'histoire de la gamine autiste qui a inventé ces espaces pour calmer la peur des vaches). La ferme des mille vaches : cette horreur sur "notre" sol, les élevages en batterie, la façon d'élever les cochons (plus à l'ancienne, c'était trop cool pour eux et ça ne rapportait pas assez)C'est de toutes ces horreurs dont je parlais, qui se multiplient autour de nous, pour le "progrès" par profit, c'est contre tout cela que vegans et "mangeurs de viande" devraient lutter "ensemble"

" Sylvie "
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Utilisateur anonyme
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Même dans les élevages "bio" et "en plein air" les poules sont abbatues à un an parce qu'elles ne pondent plus assez d'œufs. Où est le respect de l'animal ?

On peut être vegan et lutter pour une amélioration des conditions d'abattage.

L'histoire de la petite fille autiste m'intéresse, pourrais-tu la raconter, STP ?

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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

Déjà, les élevages en plein air...ne sont pas toujours des élevages en plein air ni de qualité.Les élevages bio nous rassurent sur l'alimentation donnée aux animaux mais pas sur leurs réelles conditions de vie : des milliers de poules à l'extérieur dans un champ, au bout de quelques jours, elles sont toujours à l'extérieur, toujours dans le même champ mais c'est un champ sans plus aucune herbe : il n'y a plus rien, tout est mangé.

perso j'ai mes propres poules qui ne mangent que des céréales et nos restes alimentaires, elles ont un parc intérieur et extérieur (le parc extérieur change dès pour que l'herbe puisse repousser). Il y a les poules de base (elles ont entre 4 et 5 ans), sont sacrées et mourront sans doute de vieillesse. Elles pondent toujours, sont des couveuses puis des mamans hors pair : souvent elles prennent le relais des jeunes, moins patientes avec les petits. Un seul coq, sinon, comme pour les moutons, leur vie devient impossible ensemble..Il y a les poules choisies par mes petits enfants (sacrées elles aussi) et il y a les poulets dont on sait qu'ils seront sacrifiés (sans douleur) un jour...Il faut savoir aussi que les poules élevées en batterie sont parfois vendues pour 3 fois rien pour ne pas les sacrifier mais... on a du mal à les récupérer, en général, ne connaissant ni l'herbe, ni la liberté, elles stressent, meurent ou se font piquer par les autres : dans tous les cas leur vie aura été une misère, un drame...

Quand à l'abattage...encore une fois c'est différent partout : on peut, en tant que particulier, ne pas les stresser, ne pas leur faire mal car ce sont les notres, qu'on les a eu tout petits.... Quand l'affectif (comme pour les lapins d'ailleurs) est trop important, je les vends pour la reproduction.

" Sylvie "
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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

Mary Temple Grandin, dite Temple Grandin, née le 29 août 1947 à Boston, est une femme autiste, professeure de zootechnie et de sciences animales à l'université d'État du Colorado, docteure et spécialiste de renommée internationale dans cette même discipline. Elle monte en 1980 une entreprise d’ingénierie et de conseils sur les conditions d'élevage des animaux de rente, qui fait d’elle une experte en conception d'équipements pour le bétail. En 2012, près de la moitié des abattoirs à bovins d'Amérique du Nord sont équipés du matériel qu'elle a conçu ; depuis les années 1980 jusqu'en 2016, elle a collaboré à environ 200 articles de recherche.

Elle s’implique pour la défense du bien-être animal, plaidant pour une meilleure prise en compte de la souffrance animale pendant l'élevage et l'abattage, en s’opposant aux abattages rituels et à l'élevage en batterie. Elle milite pour les droits des personnes autistes et souhaite la reconnaissance de l'autisme en tant que handicap, plutôt que maladie mentale

" Sylvie "
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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

En fait, elle était autiste, ne correspondait avec personne, criait...Elle avait une tante qui avait un ranch. Quand elle sentait venir une "crise" elle allait se mettre entre les grilles de contention (là ou on coince le bétail pour le marquer) et la crise passait...sa famille l'a toujours aidée, puis plus tard, vers 14 ans elle a été placée dans un internat pour suivre des études et se socialiser un minimum. Sa voisine de chambre l'a, au début prise pour une vraie folle, car elle s'était fabriquée une caisse de contention en carton où elle se mettait régulièrement quand c'était trop dur pour elle de communiquer.Puis elle a étendu ce principe à ses camarades de collèges

" Sylvie "
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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

Elle s'est ouverte un peu au monde tout en restant hyper intelligente, mais "bizarre" Elle a été comme stagiaire dans un immense ranch du Texas, s'est désintéressée un peu de ce qu'on lui apprenait mais s'est beaucoup rapproché du bétail qui allait se faire abattre (ils l'ont trouvée plus que bizarre)Elle s'est acharnée, s'est mise à la place des animaux, a prouvé qu'avec un autre parcours les bêtes seraient moins anxieuses et elle a fini par inventer tout un parcours, tout un concept adopté maintenant à plus de 50%

" Sylvie "
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Dragor
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2 ans maintenant que je ne suis plus venue ici mais... après bien des années, et une bonne dizaine de chiots arrivés dans leurs familles me voici référente française de l'élevage...

Vas voir sur Wikipedia : son histoire est racontée avec plus de détails. Il existe aussi un film qui a été fait sur elle en 2010. Elle est âgée maintenant mais je ne pense pas qu'elle soit décédée

" Sylvie "
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