Coucou !
Alors j'ai pas tout lu, mon cerveau commençait à s'emmêler les pinceaux au bout de la deuxième page 😁 (brouillard du matin oblige, j'y reviendrais plus tard)
J'ai une vision composite de la dominance, j'y rattache différents facteurs et différentes notions.
Il y a pour moi un volet "tempérament" (celui qu'évoque ADB) et un volet "hiérarchie" (celui qu'évoque Patou).
Or, ces deux implications ne vont pas forcément de pair.
Ce n'est pas parce qu'un chien semble afficher une attitude et un tempérament "dominant" en contact singulier 1/1, qu'il accédera pour autant un statut de dominant hiérarchique au sein d'un groupe établi, ou encore qu'il sera un "bon" dominant (ou un "vrai" dominant selon Patou, et ce deuxième point est très important), à savoir un dominant que les autres chiens acceptent naturellement et dont la présence est bénéfique au groupe.
Et quand bien même, ça dépendra aussi du potentiel des autres chiens du groupe... (la façon dont un groupe se forme et s'organise au fil du temps n'a rien à voir avec les promenades quotidiennes de la majorité de nos chiens)
Dans quel contexte observons-nous nos chiens et quelles informations pouvons nous en tirer concernant ces deux volets de la dominance ?
Globalement, nos chiens sont nombreux à vivre seuls dans leurs famille ou avec un nombre très restreint de congénères. Les contacts singuliers ou en très petit groupe sont l'essentiel de leurs rapports sociaux, avec pour certains, quelques ballades en groupe plus nombreux, mais ces rapports restent cependant occasionnels et les chiens sont énormément supervisés.
Donc je pense que si on peut facilement cerner le volet tempérament évoqué par ADB (mon chien à tendance à s'imposer, à adopter des postures de dominance, etc.), il est bien plus difficile de déterminer exactement comment le statut de ces chiens évoluerait d'un point de vue hiérarchique s'ils vivaient réellement en groupe l'essentiel de leur vie. (D'ailleurs le fait de vivre en groupe influence aussi l'évolution du tempérament... donc donc tout est relatif. Je ne saurais jamais ce que ma chienne serait devenue si elle avait vécu dans une meute de 20 chiens depuis bébé, puisque ce n'est tout simplement pas le cas)
Dans les nuances évoquées par Patou, je dirais qu'un "vrai" dominant se repère facilement quand on en rencontre un, mais effectivement c'est un profil rare (j'en connais 3 en tout et pour tout). Même chose pour un chien très soumis, c'est assez évident parce que très "visible" extérieurement.
Donc en gros pour ce volet hiérarchique, en dehors des extrêmes (vrai dominant ou chien très soumis), le reste me semble très relatif et difficilement déterminable chez la plupart de nos chiens qui ne vivent pas en groupe.