En fait l'histoire de la patte, c'est vraiment, vraiment fascinant.
Car c'est une communication, et la plus appropriée selon la spécificité de notre espèce, compte tenu les limitations du chien à pouvoir parler en mots. Aboyer ne serait pas hyper approprier. Couiner, elles ne le sentent pas ainsi.
Donc comme tu exprime le câlin ainsi (exprimer est le mot important ici), la chienne exprime son désire ainsi, par imitation. C'est vraiment très fascinant. Elle fait comme toi. Elle ressent une intuition / un désire -> il se matérialise sous la forme d'une pensée et elle l'exprime par un code.
J'm'amuse à aller très loin ainsi, sachant que ma chienne peut penser. Là tu vois, je l'ai avisée tout à l'heure de la présence d'une mouffette. Vue du balcon, y a bien sûr pas de risque puisque je suis au 2e.
J'ai pu dire à Sana qu'il y a un SKUNK. Je prononce ce mot toujours sur un ton très grave. J'ai laissé la créature s'approcher jusque sous mon auto. Tout au long j'ai chuchoté à Sana qu'une mouffette, c'est très négatif. Ensuite j'ai gueulé SKUNK très fort pour effrayer la mouffette, qui s'en est allée...
Ensuite je suis allé chercher une bouteille de Fibreeze, que Sana déteste lorsque je l'approche de son cou, pour des raisons évidentes. Lorsqu'elle se fait Skunker, elle y passe. Donc, ici je tente de faire l'association. je provoque le fait de se rappeler de ce processus. Car un peu plus tôt, je l'ai vue tendre le museau.
Quand la mouffette s'en est allée, les vents ont poussé son odeur, Sana l'a respirée, elle s'est fait arroser 3 fois jusqu'à présent. Donc je suis allé immédiatement chercher la bouteille de Fibrise.
Mon but, est qu'elle garde une distance sécuritaire de toute mouffette lorsqu'elle est loin de moi, d'elle même. Je désire lui enseigner ce qu'est une mouffette, au point qu'elle fasse d'elle même le lien de causalité.
Et un chien peut comprendre ça. Tout ça, ce processus métacognitif, elles en sont capable.
Te donner la patte pour que tu continue à caresser n'est qu'un exemple très simple de ce dont les chiens sont capables, sans conditionnement.