Un grand classique: on ne dort plus! Il hurle toute la nuit...

@Energiesolaire On a essayé de quoi l'occuper en grignotant pendant qu'on va se coucher, au mieux il se met à hurler 20 minutes plus tard mais il se met toujours à hurler... Ca devient vraiment difficile de trouver de nouvelles solutions. Mais merci infiniment pour les conseils ! :)

Ai-je bien compris que quelqu'un est toujours avec lui en permanance même le jour?

La violence n'est surtout pas requise. Et j'adore cette petite citation pleine de bon sens d'Isaac Asimov : "la violence est le dernier refuge de l'incompétence." Même si quand il l'a écrite, ça n'avait rien à voir avec les chiens. ^^

Quant au conditionnement par la friandise, je dois avouer que je ne suis pas forcément pour non plus.

En fait, ce qui va qualifier une bonne récompense ce n'est pas la nature de celle-ci mais son efficacité sur le comportement. Alors oui, une friandise peut être une bonne récompense mais pas systématiquement, pas pour tous les cas de figure et pas non plus pour tout ce qui peut être qualifié de friandise. Un morceau de jambon n'aura pas forcément le même pouvoir qu'une croquette.

Une caresse peut parfois suffire (sauf bien évidemment s'il est déjà caressé tout le temps), tout comme féliciter son chien, lui proposer une activité ludique ou encore lui permettre d'accéder à une ressource qu'il convoitait (Principe de Premack).

Une récompense peut aussi perdre de sa valeur avec le temps et la répétition. Un peu comme l'Effet Coolidge dans les relations sexuelles des mammifères (surtout mâles et incluant l'homme).

Il faut donc varier les sources de plaisirs comme les récompenses.

Enfin bref, tenez nous au courant.

@Carbone,

Pourriez-vous essayer ceci, si vous avez du temps.

Enseignez-lui que vous allez toujours revenir, et enseignez-lui à cesser de hurler, donc à se calmer fort probablement. La question, comment.

Je jouerais sur l'exposition, la durée (surtout). Peut-il être mis en cage en votre présence sans problème? Cela le rend-t-il plus calme? Il doit apprendre que vous revenez toujours, et que se calmer est une bonne chose. Le tout, le plus progressivement possible. C'est sur que si vous pouviez tendre un rideau dans une pièce, que vous pouvez le mettre en cage, vous pouvez commencer par fermer le rideau, être là lui parler, tenter de le calmer. Et revenir toujours, mais surtout si par bonheur il accepte de se calmer.

Si il accepte de se calmer, qu'importe l'étape à laquelle vous êtes, allez le voir. J'ignore si c'est bon de lui donner de l'affection ou de l'ignorer. Peut-être les 2? De temps en temps l'un, de temps en temps l'autre.

Elle est là la clé. Disparaitre, et dès qu'il se calme, rapparaître. Et si c'Est trop difficile, disparaître partiellement.

La raison pour laquelle j'ai songé à ça, c'est que vous mentionnez avoir sensiblement le même problème le jour. Alors ça s'entraîne, c'est bien. C'est plus facile le jour si vous avez du temps. La nuit, il est trop tard, ça vous dépasse, vous souhaiteriez dormir.

Et là. Dès que ça s'installe. Allongez la durée. Disparaissez encore plus. Jusqu'à fermer une porte. Ensuite sortir de la maison, en augmentant la durée, etc.

Mais à aucun moment se décourager. Il va finir par comprendre que vous allez toujours revenir, et que donc il peut se calmer. Vous pourriez-même vous entraîner à aller vous coucher, même routine idéalement, le jour pour l'éducation du chiot. L'état d'esprit sera meilleur, et ça pourrait par la suite fasciliter le processus la nuit.

Comme le reste ça se travaille très bien et très rapidement. On peut créer de la motivation et de la possessivité sur à peu près n'importe quoi. C'est d'ailleurs essentiel quand tu travailles avec ton chien.

Bonjour,

Parce que traiter l'hyper-attachement et l'anxiété de séparation ou même l'anxiété seule n'est pas du ressort du dressage.

Parce que ce type de problèmes est toujours systémique. Et l'approche systémique fait pleinement partie de l'approche d'un comportementaliste. Cette d'ailleurs précisément pour cette raison que nous n'intervenons pas sur le chien seul mais sur la relation entre l'homme et le chien. C'est là notre spécialité. Et il se trouve que les cas d'hyper-attachement/anxiété de séparation ne concernent pas le chien seul mais bien la relation entre l'homme et le chien.

Pour toutes ces raisons, un comportementaliste (compétent) est plus indiqué qu'un éducateur (compétent).

Cela dit, lors de ma première intervention sur ce sujet, j'ai précisé que malgré son appellation d'éducateur-comportementaliste, ça ne l'empêchait pas d'être compétent. Et après tout, j'imagine que l'auteure du sujet se fout bien de savoir comment il faut appeler ce professionnel, l'important étant qu'il soit efficace.

Quand une personne vient ici, rapporte un possible problème de santé avec son chien et qu'on lui conseille d'aller voir un vétérinaire, allez vous aussi parler de conseils publicitaires ? Chez moi, ça s'appelle du bon sens.

Quand une personne vient ici et rapporte un possible problème de comportement avec son chien, je lui conseille d'aller voir un comportementaliste. Rien de plus normal.

En voilà un joli préjugé. Pourquoi le comportementaliste ne pourrait pas aussi se fier à son expérience et à sa pratique ?

Parce qu'à chaque fois qu'il a été démontré que la science avait tort, c'était aussi par la science.

En matière de comportements, l'approche systémique est un préalable à la compréhension d'un problème et de sa cause. D'après mon expérience, dans la quasi totalité des cas pour lesquels j'ai été consulté, les problèmes de comportement étaient systémiques. C'est à dire qu'il ne concernaient pas seulement le chien mais bien un ensemble de paramètres qui influaient sur son comportement.

Toujours est-il que l'approche systémique ne règle pas le problème, elle permet juste de le comprendre.

Je fais de la "pub" pour le professionnel qui me paraît le plus compétent à un problème donné. S'il s'agit d'un problème de santé, je vais faire de la pub pour le vétérinaire. Mais enfin, est-ce qu'on peut vraiment appeler ça de la pub ?

Maintenant, vous aurez noté que je ne donne pas mes coordonnées en signature pour justement éviter de faire ma pub. Il m'arrive de donner le liens d'articles que j'ai écrits sur mon blog parce que c'est quand même beaucoup plus pratique que de tout réécrire. Et récemment, dans la section Questions/Réponses, j'ai même conseillé à une personne de contacter un confrère en Île de France plutôt que de faire appel à moi qui travaille dans le même secteur. En matière de pub, on a sûrement vu plus efficace !

(suite)

Dans la plupart des cas, ce sont des problèmes de comportements qui sont rapportés ici. Vous voulez que je conseille quoi à part un spécialiste du comportement canin ?

Je vais être parfaitement clair là dessus : je me fous d'être apprécié ou non. Brosser les gens dans le sens du poil et flatter les égos n'est vraiment pas une motivation chez moi ; et je ne suis pas là non plus pour remporter une élection.

Que mon "air" vous dérange, ok, et alors ? J'ai envie de vous dire que vous êtes libre de penser ce que vous voulez et ensuite, que si vous jugez un homme à son air, votre appréciation ne sera qu'un ressenti subjectif et de ce fait, sans grande valeur.

Il est tout de même révélateur de voir qu'il semble quand même beaucoup plus facile de m'attaquer personnellement que sur les propos que je tiens...

Juste une dernière précision là dessus.

Bien sûr que mes recommandations à consulter un comportementaliste sont hyper fréquentes. Je le revendique même.

Comme je l'ai déjà dit à quelqu'un d'autre ici, il est pour le moins curieux de constater la chose suivante :

- dès qu'une personne signale un possible problème de santé, la plupart des réponses qui viennent ensuite sont : va voir un vétérinaire. Ce qui est très bien !

- Dès qu'une personne signale un problème de comportement, combien de personnes vont ensuite répondre qu'il faut aller voir un comportementaliste, un éducateur voire un vétérinaire-comportementaliste ? Pratiquement aucune. Parce que pratiquement toutes ont un avis sur la question.

Dans la plupart des cas, les participants y vont chacun de leurs recommandations, parfois contradictoires, voire de prendre exemple sur leur chien en pensant que cela peut s'appliquer à tous les chiens. Mais combien d'entre eux sont réellement qualifiés pour le faire. Et quand bien même ils le seraient, peut-on vraiment estimer avoir une vision objective d'un problème de comportement à distance ?

Alors oui, parfois il y a de bons conseils, et c'est tant mieux. Dans d'autres cas, ça fuse dans tous les sens et la personne qui était venue prendre conseil n'est non seulement pas forcément plus avancée mais peut même être encore plus déroutée qu'avant.

Donc j'assume tout à fait que dans certains cas, je recommande de consulter un comportementaliste plutôt que de me lancer à répondre avec une solution toute faite. Ce qui serait un manque certain de professionnalisme et de sérieux.

Je suis désespérée.

Je vous écris de mon salon, il est 2h du matin, j'ai du encore une fois descendre, il hurlait à s'en rendre fou. Je vous jure que je n'exagère pas, encore une fois des chiens j'en ai eu quelques uns, je n'ai JAMAIS entendu ça avant. On dirait qu'on le torture, ça glace le sang.

Il a un t-shirt à moi dans la cage, on lui a donné un os de jambon de Parme avant de monter se coucher, il a été faire une super balade aujourd'hui pour le défouler, rien n'y fait. Rien. Je commence vraiment à être à bout.

J'ai même l'impression qu'il perd en propreté, en 3 jours il a uriné 3 fois dans la maison (1 fois dans sa cage, une fois dans la salle de bains devant ma compagne, et là je crois qu'il a uriné SUR LE CANAPE dans la soirée, je sais pas quand exactement). Je précise bien sûr qu'on ne l'engueule pas si on ne le prend pas sur le fait.

Je ne comprends pas, il était parfaitement propre au début et il a accès au jardin 90% du temps... Je ne comprends pas.

Je ne sais pas quoi faire, rien ne marche. De la même manière il vole sur la table, parfois même il essaie de voler des aliments dans la main, on le dispute mais il s'en fout, je ne sais pas de quelle manière avoir un impact sur lui.

Je n'en peux plus. Je l'adore mais je ne sais plus quoi faire, je suis à bout.

EVIDEMMENT qu'il est hors de question de l'abandonner, évidemment, mais là je suis au bout du rouleau...