Un chien peut-il être dominant, un chien peut-il être soumis?

Energiesolaire
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Je crois que notre façon de décrire les choses, et de débattre de nos définitions influancent très peu le comportement de nos chiens, par exemple à l'égard de leur congénaires.

Eux, se comportent. Nous, nous observons. Jusque là tout va bien. Ensuite, nous définissions, nous choisissons des mots. C'est souvent là que les choses se compliquent.

Si cette discussion provoque des débats, il est plus que probable que ceux-ci soient surtout de l'ordre de la définition, du choix de mots.

Ceux qui étaient présents lors de la dernière attaque mortelle d'un chien (présumément 2 agresseurs) au parc à 5min de chez moi ont observés sensiblement la même chose.

Pas de lutte pour une ressource à valeur subjective (V - note 1). Un chien très âgé, affaibli faisant une entrée comme toutes les autres au parc, attaqué violemment par un Airdale, auquel s'est joint un Old English Bulldog.

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Nous observons tous un chien se mettre sur le dos, les pa-pattes en l'air, les oreilles en arrière, parfois la queue entre les jambes. Qu'observez-vous? Un chien soumis? Un chien peut-il être soumis? Dans l'absolu, et non à temps plein dans une structure hiéarchique on s'entend.

Le débat sur la dominance en est surtout un sur "le droit", ou le "bien fondé" d'utiliser les dérivés du verbe dominer. Le point de départ serait un dictionnaire réputé.

J'aime bien les 3 premières entrées du Larousse tiens:

Être le maître d'un territoire, exercer sur lui sa souveraineté pleine et entière : Tenter de dominer l'Europe.

Exercer sur quelqu'un un ascendant, une influence, lui imposer sa volonté : Paul dominait sa femme.

Surclasser un concurrent, un adversaire, lui être supérieur ; surpasser.

Sana mon chien, aime bien se soumettre. Elle le fait lorsqu'elle se sent dominée, au sens de la 3e entrée du Larousse. Il est donc permis de qualifier le comportement du chien qui la domine, de dominant (adj).

Le Airdale aurait-il essayé de dominer la victime, qui par insécurité aurait snappé? Le chien peut-il exercer une certaine dominance, avoir un comportement dominant? Ou autrement exprimé: Le chien peut-il parfois vouloir: Être le maître d'un territoire, exercer sur lui sa souveraineté pleine et entière **ou** Exercer sur quelqu'un un ascendant, une influence, lui imposer sa volonté **ou** Surclasser un concurrent, un adversaire, lui être supérieur.

C'est l'humain qui a du mal avec le "choix" de ce mot, le chien lui, la ressent certainement la dominance. Il la vit, et il vit la soumission, de même que toutes les nuances de gris entre ces 2 pôles.

Note 1: http://www.bris.ac.uk/vetscience/people/88445/pub/2881694

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afin que les conclusions ne soient pas influencées.

C'est pourtant tout le problème quand on parle d'éthologie et du chien domestique. Le manipulateur fausse le résultat 100% du temps, on peut dès lors raconter ce que l'on veut.

Ça n'a tout simplement aucun fondement scientifique. En tout cas, si on tient compte des progrès qui ont été faits dans la compréhension des chiens depuis ces 30-40 dernières années.

Au delà des méthodes moyenâgeuses qu'on n'observe quasiment plus (sauf dans certains clubs qui pratiquent le mordant sportif malheureusement) franchement je ne vois pas où sont les progrès. On a même lamentablement régressé dans pas mal de domaines.

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Je vais essayer de préciser mes idées.

Un chien peut-il être dominant, un chien peut-il être soumis?

Un chien n'est jamais dominant ou soumis tout court. Ce sont les relations qui font naître tel ou tel comportement. Quand je parle d'un trait de caractère, c'est qu'on observe très clairement des chiens qui ont du carafon auront une tendance net à exercer une domination ou, pour le dire autrement, exiger la soumission. Ensuite, il faut bien comprendre que les relations sont loin de toutes tourner autour de la hiérarchie. Notamment dans le jeu, on observe ces comportements, un chien gagne, puis l'autre etc. On peut faire quelques catégories rapidement :

- Le contrôle de la distance sociale.

- L'accès aux ressources sociales.

- La gestion des relations sociales.

- L'accès à - et le contrôle de l'espace.

- L'accès à la paternité et à la maternité.

- Le dépôt des déjections sociales.

- Les agressions.

Il suffit d'observer comment la mère fonctionne avec ses petits, a fortiori après la 5eme semaines jusqu'à l'adolescence. Lorsqu'elle commence à refuser l'accès aux mamelles, elle grogne, le chiot se couche en décubitus latéral et gémit. On a la un comportement de domination (interdire l'accès à une ressource) et une réaction de soumission. Plus tard, en organisant encore plus le détachement, la mère exigera certains comportements pour obtenir des interactions, notamment en grognant lorsqu'un ado s'approche d'elle, l'ado adopte alors une position soumise, par apaisement (oreilles baissées, queue basse etc.) et la mère l'autorisera à rentrer dans le périmètre. Si l'ado ne le fait pas, il devra s'en aller. On a là un contrôle de la distance sociale, des relations et de l'espace. Qu'on le veuille ou non, on parle bien de domination et de soumission, de meute et de hiérarchie.

Si on parle de meute et de hiérarchie pour le toutou de famille, c'est juste que par extension, quand on fonctionne dans le respect des règles canines nous formons effectivement une meute (au sens le plus large, on remplacera par famille si on est pas content). On "commande" un assis à son chien, il s'exécute, il obtient ce qui lui a été promis. On fonctionne dès lors exactement comme sa mère qui lui demandait * comportement pour avoir accès à certaines choses. On lui a demandé de se soumettre à un ordre, point. On commande un assis avant d'ouvrir une porte pour sortir, en canin : si j'obéis je pourrai sortir. C'est un marqueur hiérarchique, point. Pas besoin de croire qu'exercer de la domination c'est être un tyran, c'est juste être un chef, un "leader" ou un guide (puisque c'est la mode).

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(suite) Pourquoi les définitions éthologiques sont vides de sens ? Parce que, je le rappelle, l'éthologie c'est l'étude des animaux dans leur habitat naturel, SANS LA PRÉSENCE DE L'HOMME, un éthologue fait tout pour ne pas être vu par les sujets qu'il observe. Croire qu'on peut faire de l'éthologie avec le chien domestique est une illusion très récente et sans fondement scientifique.

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Je vais essayer de préciser mes idées.
Et je vais y aller de mes remarques lol

Un chien peut-il être dominant, un chien peut-il être soumis?
Oui, non, peut-être?

Un chien n'est jamais dominant ou soumis tout court. Ce sont les relations qui font naître tel ou tel comportement. Quand je parle d'un trait de caractère, c'est qu'on observe très clairement des chiens qui ont du carafon auront une tendance net à exercer une domination ou, pour le dire autrement, exiger la soumission.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre, mais je reformulerais dans mes mots en affirmant que certains chiens sont plus à l'aise que d'autres dans la démonstration de comportements soumis. C'est le cas de ma chienne, qui n'a aucune gêne avec ça. Donc pas de "Dominant" ou de "Soumis" au sens stricte (sinon j'imagine qu'on parle de névrose), mais disons, ayant une propention naturelle à. Flexibilité? J'ai un Doberman en tête (allo Toki). Il est très flexible, et n'hésitera pas à se soumettre devant un comportement dominant, même si le chien est nettement plus petit et moins puissant.

Ensuite, il faut bien comprendre que les relations sont loin de toutes tourner autour de la hiérarchie.
j'aime le croire, mais l'auteur de l'article sur les chiens nordiques me fait douter un peu tout de même.

On a la un comportement de domination (interdire l'accès à une ressource) et une réaction de soumission.
tout-à-fait.

Qu'on le veuille ou non, on parle bien de domination et de soumission, de meute et de hiérarchie.
oui mais... un peu plus tôt tu niais la notion de hiéarchie... (**edit** ok j'ai compris. "Loin de TOUTES tourner autour de...)

Si on parle de meute et de hiérarchie pour le toutou de famille [...] On "commande" un assis à son chien, il s'exécute, il obtient ce qui lui a été promis. On fonctionne dès lors exactement comme sa mère qui lui demandait * comportement pour avoir accès à certaines choses. [...] C'est un marqueur hiérarchique, point. Pas besoin de croire qu'exercer de la domination c'est être un tyran, c'est juste être un chef, un "leader" ou un guide (puisque c'est la mode).
10000% d'accord. L'humain domine le chien espérons-le en ce sens là.

Autrement dit, à travers tout ça, on s'est acheté le droit d'utiliser ces termes. Les comportements qu'on observe sont là. Certains les définissent en "évitant à tout prix" les qualificatifs dominant / soumis.

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C'est une blague cet article, non ?

En tout cas, on voit assez bien à quel point une idée préconçue peut influencer les observations et les tentatives abracadabrantes de démonstration.

Je te prie de me croire. Lorsque tu te lève un matin, et que ta meute décide de tuer le chien que tu avais toujours perçu comme le leader, ça m'étonnerait que tu aies le coeur à faire des blagues sur le sujet. Du fond de notre confortable salon, il est facile de manquer un peu d'empathie face à ce genre de situation. Mais si on prend un moment pour imaginer comme un maître se sent à la vue d'un tel spectacle, on risque d'y arriver.

Et le pire dans tout ça, c'est que l'auteur de l'article sème la confusion entre son expérience personnelle et ce qu'il veut faire passer pour des vérités sur les chiens. Ça n'est pas possible. D'abord parce qu'on ne généralise pas se basant seulement sur un groupe de 6 chiens et ensuite,
Ohh là tsut tsut. L'auteur possède une meute de 6 + 2 Shi Tzu, mais plus important encore, il a d'autres potes mucher qui ont des meutes +/- grosses, mais surtout, ayant interprété sensiblement de la même manière, les mêmes observation. Encore là, empathie, et respect.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne parle pour ainsi dire jamais de mes chiens ; sauf si on me pose des questions quant à ma manière d'être avec eux.

Il s'agit d'un choix personnel que je respecte, mais qui ne m'apparait pas de façon intrinsèque, supérieur à par exemple blogguer plus ouvertement à propos de ses chiens.

Croire encore que le chien domestique s'organise en meute et peut être dominant revient à peu près au même que de penser que la Terre est encore plate
Très très mauvaise analogie, puisque dans un cas, on a tous observé que la terre est belle et bien ronde. Il est assez facile de la définir comme telle. On peut argumenter quant à la définition d'un rond. Est-elle plutôt elliptique ou ronde, mais personne ne la définit comme plate.

Cette discussion, de même que d'autres ont fait ressortir que tous ne s'entendent pas sur la définition de meute, ni sur la définition de dominance. Tu aimes qu'on s'en tienne à la définition "stricte" d'une meute. Soit. Je crois que la même chose peut être exégiée de la définition de dominance.

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Tu sais HDC, tu n'as pas à répondre à toutes mes remarques. Tu peux si tu le souhaites.

Mais la seule interrogation que j'aurais. Tu explique ça comment, qu'un groupe social orienté autour du sport, ayant cohabité ensemble pendant des années sans soucis, tout d'un coup décide de tuer un des leurs?

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Et tant qu'à y être, peut-être commenter (on s'attend bien sûr à ce que tu le détruise, puisqu'il va dans le sens contraire de tes affirmations) ce papier ici? https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4556277/

Conclusions:

This systematic study on the applicability of the concept of dominance revealed formal dominance to be applicable to domestic dogs. As a direct application of our findings, we could characterize the dominance style in this study group of dogs as ‘tolerant’. These findings are useful in correctly interpreting the relationship between dogs at the dyadic level regarding status as well as for the position in the group (rank order). The method described herein could be applied to determine breed-related differences, and moreover these findings could be helpful in correctly diagnosing the status in dog-dog or dog-human relationships in case of behavioural problems, based on formal signals and not aggression.

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Alors? Toujours un mythe? Même lorsque la science conlue autrement? Elle ne se trompe que "dans ce cas là" j'imagine?

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Tu noteras que la science dans ce cas n'est pas tombé dans le piège du débat sémantique. Bravo. Ils ont défini un ensemble de comportements, étiquettés comme dominants, ou soumis. Ils ont ensuite quantifié ces comportements, en dressant des régressions linéaires.

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Je ne suis pas sûr de bien comprendre

Ce que je veux dire par là c'est que le chien A pourra être dominant par rapport à B et soumis par rapport à C. Dès lors on accepte difficilement l'idée du chien dominant tout court. Il y a juste des chiens plus enclins à se soumettre et d'autres à exiger la soumission, oui.

j'aime le croire, mais l'auteur de l'article sur les chiens nordiques me fait douter un peu tout de même.

Chez les mushers c'est un peu différent. Ils se définissent comme "meneur" au sens de donner les directions, pas en tant que chef, ils ont besoin d'avoir une meute bien organisée, certains élèvent plus de 100 chiens ! C'est une organisation sociale qu'on ne rencontre pas vraiment, elle ne concerne pas nos chiens, enfin pas ceux qui font jouejoue au parc pendant 1h. HDC parle de coopération, terme intéressant, la motivation-coopération étant l'un des moteurs les plus importants de nos chiens, mais il est dans le déni le plus total quant à la hiérarchie. Il ne travaille tout simplement pas avec ses chiens et la plupart des gens non plus. Quand on travaille avec son chien on se rend compte de deux choses : une hiérarchie saine, dans le respect des lois canines, est impérative, on obtiendra rien d'un chien qui ne respecte pas son maître; qu'un chien qui n'a pas de motivation est un chien qui ne coopérera pas ou mal (c'est pour ça que l'obé est une discipline compliquée car peu motivante pour un chien). Ces deux concepts ne s'opposent pas, ils sont liés. Le chien est motivé de s'asseoir quand on lui demande et le chien DOIT s'asseoir quand on lui demande. Pour lui ces deux choses sont liés, il sait qu'en se soumettant à l'ordre il aura, en tant qu'animal opportuniste, ce que on lui a promis (et non ce qu'il a demandé).

Autrement dit, à travers tout ça, on s'est acheté le droit d'utiliser ces termes. Les comportements qu'on observe sont là. Certains les définissent en "évitant à tout prix" les qualificatifs dominant / soumis.

Oui enfin moi ce que j'en pense ce que c'est un fond de commerce "d'éviter à tout prix" ces termes. Ca fait gentil et respectueux, ça flatte et ça renforce les maîtres dans leurs idées débiles comme quoi le chien n'est pas un chien mais un ersatz d'enfant. A la vérité, ces théories de "le chien n'est pas un animal de meute, il ne connait pas la hiérarchie" ont fait tellement de mal en même pas 20 ans en occident... Ces délires sur les méthodes nordiques alors qu'aucun éducateur français n'est jamais allé voir comment ça se passait chez eux... Tout ça est un business bien rodé et ce ne sont certainement pas nos chiens qui y gagnent dans l'affaire.

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HDC parle de coopération, terme intéressant, la motivation-coopération étant l'un des moteurs les plus importants de nos chiens, mais il est dans le déni le plus total quant à la hiérarchie. Il ne travaille tout simplement pas avec ses chiens et la plupart des gens non plus. Quand on travaille avec son chien on se rend compte de deux choses : une hiérarchie saine, dans le respect des lois canines, est impérative, on obtiendra rien d'un chien qui ne respecte pas son maître

Je pense, en toute honnêteté, que comme décrit dans mon texte d'intro, certains intervenants semblent préférer "définir", donc mettre des mots, ces comportements différemments, pour une raison ou une autre.

C'est tout à fait classique. Prends les 2 grandes star de la télé (et à raison, ils font un excellent boulot!!), soit Victoria et Cesar. Les 2 obtiennent des résultats, malgré qu'ils définissent les choses de façon quasi diamétralement opposées. Je préfère nettement le style du premier, mais je respecte la 2e, qui semble obtenir d'aussi bons résultats en évitant systématiquement de référer au paradigme dominance/soumission.

As-tu suivi ces 2 là? C'est trop marrant de voir comment ils mettent simplement des mots différents, pour décrire sensiblement les mêmes phénomènes.

Le cas de Dr. Ian Dunbar est beaucoup plus sombre, lui qui parle des 2 côtés de la bouche. Il s'est fait coincé, en séminaire privé, à décrire les relations entre chiens suivant le modèle hyper classique de la hierarchie de dominance (Dominance hierarchy). Mais en publique, il nie tout ça. Assez fascinant.

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=yfYNkGMXg6c]

Même lui, dans certaines circonstances, semble ne pas avoir peur des mots, assumant qu'on soit prêt à payer pour avoir la vraie version?

Enfin... Le plus important, et certainement la raison #1 pour laquelle je m'intéresse à ce phénomène, et je le cite:

"The whole point of a hierarchy, is to prevent fights from happening"

Il faudra vraiment se lever de très bonne heure, et faire la démonstration hors de tout doute que la dominance n'existe pas chez le chien, pour m'en convaincre. Car elle peut expliquer des tragédies comme celle qu'on a vécu au parc récemment, et laquelle a fait 3 victimes (le couple maître-chien décédé, et les 2 autres couples maîtres-chiens qui dovient désormais faire face à la musique).

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Autrement dit, à travers tout ça, on s'est acheté le droit d'utiliser ces termes. Les comportements qu'on observe sont là. Certains les définissent en "évitant à tout prix" les qualificatifs dominant / soumis.

Oui enfin moi ce que j'en pense ce que c'est un fond de commerce "d'éviter à tout prix" ces termes. Ca fait gentil et respectueux, ça flatte et ça renforce les maîtres dans leurs idées débiles comme quoi le chien n'est pas un chien mais un ersatz d'enfant. A la vérité, ces théories de "le chien n'est pas un animal de meute, il ne connait pas la hiérarchie" ont fait tellement de mal en même pas 20 ans en occident... Ces délires sur les méthodes nordiques alors qu'aucun éducateur français n'est jamais allé voir comment ça se passait chez eux... Tout ça est un business bien rodé et ce ne sont certainement pas nos chiens qui y gagnent dans l'affaire.

Grosse affirmation, mais ça a toutes les apparences. Soit ça, ou encore et là on aurait besoin d'un sociologue, ou d'un philosophe, serait-ce l'effet meute d'humains? Les médias sociaux font en sorte qu'on se retrouve rapidement tous dans le même espace de discussions.

C'est un peu comme cette obsession "Anti-Cesar". C'est pas du tout fondé. Mais pourquoi est-ce que ça a tant gagné en popularité. Phénomène de meute? On joint le rang le plus facile à joindre, et c'est celui de cogner sans savoir, etc... Sais pas. Ce que je sais c'est qu'une pote a moi qui n'a jamais même regardé un épisode, qui n'a même pas de télé en fait, semblait avoir une opinion bien arrêtée au sujet de Cesar. Un bon sociologue saurait peut-être nous éclairer.

Une chose est sûre. Ici au Québec, en ce moment même, après la mort d'une dame qui a péri aux dents d'un Pitbull, on parle énormément de chiens. Ce processus a permis entre autre de mettre en lumière que le chien de type nordique (Husky, Malamute, Esquimo Canadien, etc) sont responsable du plus grand nombre d'attaques contre l'humain (environ 30%). Les molosses arrivent très loin derrière. Donc les mushers, ce qu'ils ont a dire, moi ça m'intéresse.

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