Séparation chiens

Les chiens que j'ai connu ne vivaient pas en liberté dans la rue, du moins pas ceux dont je parle là. Sinon évidemment un chien qui vit dans la rue il se sociabilise tout seul.

Encore que, dans mon village il y avait un gros cane corso qui vivait dans la rue il était moyennement sympa lol

C'est ça Tania, c'est peut être plus en rapport avec le caractère du maître.

Les chiens qui ne sortaient pas etc dont je parlais ont tous comme point commun d'avoir des maîtres très zen, sociable, pas de cris, etc...

C'est peut être plus ça qui joue enfaite,.

👍

Je me sens vieille avec ton expression 😲

j'ai dix ans de plus, donc n'imagine même pas 😉

Bonjour,

Je me permets un petit commentaire sur ce sujet.

La socialisation, on n'en faisait pas tout un plat mais pourtant il y avait déjà des maîtres qui en faisaient sans le savoir (des Mr Jourdain du comportementalisme somme toute).

Je me souviens il y a 35/40 ans environ, que mon oncle sortait son chien (un merveille, setter gordon croisé terre neuve) tous les jours dans une zone fréquentée par d'autres maîtres et qu'il allait rejoindre ses potes là-bas (le chien, s'entend). Donc il y avait déjà des maîtres qui savaient que ces rapports sociaux entre chiens étaient importants.

Mon oncle n'avait pas d'enfant, mon frère et moi avons été introduits en douceur à ce chiot avec des consignes très stricts (et quand notre oncle nous donnait des consignes, on s'exécutait) et idem avec notre chat car le chien était susceptible de venir chez nous régulièrement. Pour le chat, je ne sais pas comment ça s'est passé ; mon oncle et ma mère se sont enfermés 1 h dans le salon, suite à ça notre chatte acariâtre (sevrée trop tôt :/) tolérait le chien et le chien lui foutait la paix.

D'ailleurs, si je me souviens bien, mon oncle emmenait son chiot partout avec lui.

Etait-il conscient que ces rapports étaient importants, je pense que oui, instinctivement il savait que pour que son chien n'ait pas peur du monde extérieur et de ceux qui le peuplent il fallait qu'il voit tout ça. Il était aussi conscient de l'importance de l'éducation pour un chien et qu'il apprenne à être à sa place (avec nos chats par exemple il a toujours été soumis).

Mon oncle faisait figure de précurseur dans la famille, ses parents avaient toujours eu des chiens mais souvent des chiens qui ne sortaient jamais du jardin. A l'époque on parlait de dressage pour le animaux, lui ne voulait pas entendre ce mot et parlait d'éducation. Son renforcement positif était uniquement via la parole (jamais de friandise)

Bien sûr aujourd'hui je me rends compte qu'il était encore de la vieille école : il ne tapait pas son chien avec sa main mais pouvait lui donner un coup sur les fesses avec un journal roulé ou une pantoufle ce qui aujourd'hui considéré comme archaïque (et je le comprends bien sûr). Par contre, jamais il ne l'aurait soulevé et mis à terre (ou autres trucs que j'ai pu voir dans les vidéos de certains mauvais éducateurs).

Je pense que comparer aujourd'hui à une autre époque est difficile parce que le chien n’avait pas le même statut que celui qu'on lui donne maintenant, sauf erreur de ma part, il y avait moins de détenteurs de chiens qu’aujourd’hui et moins d'effets de mode pour certaines races.

Greylox pour moi tout ce que vous décrivez c'est juste du bon sens. Pour moi votre oncle n'était pas un précurseur, c'était juste un homme plein de bon sens ;)

Bien-sûr chez mes parents on a toujours appris aux gosses à respecter les animaux, présenté le nouvel animal correctement pour que ça se passe bien, etc... C'est juste du bon sens si on veut que ça se passe bien.

Mais ça n'a rien à voir avec aujourd'hui, où on te dit que pour la socialisation de ton chiot soit réussie il faut lui faire rencontrer 150 chiens et 200 humains avant ses 3 mois...

Par contre je veux bien la recette miracle pour que le chien foute la paix au chat ;)

Parce que sur ça je galère lol impossible d'empêcher mon chien de courser les chats. Et pourtant j'en ai 5 ! Mais dès qu'ils sont dehors c'est la course...

Ça me fait penser à la bullmastiff que mes parents ont eu.

Ma mère ne l'a pas promené avant qu'elle ait 6 mois, et même après, mes parents promenaient pas beaucoup les chiens. À la maison elle a rencontré des humains de tous âges et certainement des chiens (c'était il y a 20 ans je ne me souviens pas de tout).

Elle a été bien éduquée par ma mère.

Et malgré ce qu'on appelerai aujourd'hui un manque ou une absence de siciabilisation, cette chienne était très sociable. Quand j'ai eu le permis j'ai commencé à la promener et à l'emmener partout.

Je pouvais l'emmener chez des potes dans un tout petit appart, elle disait bonjour et allait se coucher dans un coin.

Il doit aussi y avoir une question de caractère initial de l'animal. je ne vois pas pourquoi ce serait si différent que ça des humains. Certains sont plus enclins au stress ou à l'agressivité, c'est souvent un mélange "d'inné et d'acquis". A mon avis c'est idem pour les chiens. Les chiens à la psyché plus fragile ou au terrain favorable au stress et/ou à l'agressivité vireront plus ou moins bien suivant l’environnement qu'ils auront eu.

Pour le chat et le chien ça reste un mystère pour moi. D'après ce que m'avait dit ma mère, c'était beaucoup de caresses et de parole, mais surtout un chien qui était très à l'écoute de son maître. Comme il avait déjà côtoyé le chat d'un autre membre de la famille qui habitait dans le même immeuble que mon oncle, ça avait dû aider.

Alors peut-être que des petits miracles se sont produit dans ta famille Mel, mais apparemment personne d'autre n'a connu de chiens jamais sortis de chez eux qui se sont avérés ultra-sociables ?

Tu insistes sur le fait que les idées de Greylox c'est "juste du bon sens", mais il semblerait que ce bon sens fasse défaut à un grand nombre de personnes puisqu'on a des chiens enfermés dans des cours à tous les coins de rue.

Et parmi les familles avec enfants et chiens que j'observe dehors, il y a au moins deux risques d'accidents graves dans un futur assez proche, tellement les gosses sont odieux et violents gratuitement avec leur chien, sous les yeux des parents qui n'opposent pas la moindre réaction.

À la base ton argumentation était en réponse à Misanthrope qui disait simplement qu'il fallait faire de la prévention et ne pas se contenter de caler un chien dans le salon avec des jouets, j'en conclurai que Misanthrope avait 100% raison.

En revanche, sur la question du nombre exact d'individus humains et canins (et félins, etc.) qu'il faudrait faire rencontrer à un chiot avant ses trois mois, c'est vrai qu'on peut se permettre une réserve.

Qui a fixé ce chiffre à 100 ou 200 et par quelle magie pourrait-on définir un chiffre nécessaire et suffisant ?

Si quelqu'un sait d'où ça sort ça m'intéresserait.