J'ai des valeurs très centristes, et très pragmatiques.
C'est un dossier très complèxe. Je résumerais en mentionnant que j'espérerais que tous, puisse participer au cycle de la vie, avec le moins d'impacts négatifs possibles, et le plus d'impacts bénéfiques possibles. Mais n'est-ce pas une vision un peu utopique? À l'heure des règles de plus en plus restrictives notamment au niveau des obligations à faire stériliser?
Les réalités partout dans le monde varient tellement, mais il y a tout de même des constantes en lien avec ce sujet, autour desquelles on peut développer un peu.
D'abord réglons une question fort importante, les "designer dogs", ou croisements sur mesure. Dans l'état actuel des choses, je considère qu'une forme malsaine de discrimination existe à l'égard de cette pratique. Et je la trouve fort déplorable. Cette discrimination est selon moi une des multiples facettes de notre bêtise, et d'un manque de profondeur.
Hors mis que pour quelques races très primitives, toutes les races de chiens ont été ainsi élaborées. On les doit à la passion d'éleveurs curieux, qui ne se sont pas contenté des possibilités existantes, et qui ont désiré créer de nouvelles possibilités. Je déteste de façon vicérale les jugements dont ils sont constamment victime. Car leur cheminement est un mal nécessaire, qui doit s'échelonner sur une durée qui dépasse souvent les 50 ans. Oui le Golden Doodle a de bonnes chances d'être admis un jour, une fois le stade F3 stabilisé.
Je considère que le coeur du problème ne vient certainement pas des éleveurs eux-même, ni des clients (le marché). Ce sont les clubs canins, ces organismes sans but lucratifs hautement innefficaces, sclérosé, qui n'assurent pas. ÉVidemment qu'on devrait encourager le traçage des origines génétiques même dans le cas de designer dogs. Mais pour ça, faut se bouger, faut mettre les infras en place. Faut permettre cette nouvelle "classe" de chiens, soit les races "en devenir". En attendant, j'encouragerais au moins les éleveur à tenter de dresser leur propre généalogie.
Pour ce qui est des prix demandés pour ces chiens, et qui sont souvent très très critiqués. Bien les critiques devraient tous s'inscrire à des classes d'économie de base. Ces prix sont établis par les lois du marché, et ces lois sont à toutes fins pratiques, immuables. Un Golden Doodle se vent 800 euros ici; ce prix représente l'équilibre entre l'offre et la demande. Je dirais qu'ils sont maintenus artificiellement bas (si on se base sur les interminables listes d'attentes).